Océane Le Gall
ROME, mardi 16 octobre 2012 (ZENIT.org) – « Le Concile Vatican II fut un précieux héritage pour l’Eglise. Il l’a aidée à toujours mettre Jésus au centre de sa mission, de son apostolat, et à rencontrer en son nom l’homme, le monde, les peuples, les cultures », a dit le cardinal Francis Arinze, au nom d’un groupe de « vétérans » du Concile.
Le préfet émérite de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, est intervenu au début de l’audience du pape, vendredi dernier, 12 septembre, avec les pères et les Évêques qui étaient présents au Concile ainsi que les patriarches et les archevêques des Églises orientales catholiques et les présidents des Conférence épiscopale, à Rome pour l’ouverture de l’Année de la foi.
« Pour nous aussi, pères du Concile, les richesses des seize documents produisent de plus en plus de pierres précieuses, car comment pouvions-nous, il y a 50 ans, découvrir et apprécier toutes les ramifications de cette mine d’or que constituent les documents de cette assise solennelle ? », s’est demandé le cardinal nigérian avant d’ajouter : « Dieu est le maitre de l’histoire, son directeur et son guide ».
Et d’interroger alors de nouveau l’assemblée : « Le visage, la vie et la présence de l’Eglise dans le monde d’aujourd’hui n’auraient-ils pas été vraiment autres si le concile Vatican II n’avait pas été célébré ? ».
Le cardinal a conclu son hommage en assurant le pape de la prière des anciens pères conciliaires « afin que le synode sur la nouvelle évangélisation aide l’Eglise à vivre toujours sa foi en Jésus-Christ et son témoignage avec joie, à découvrir de plus en plus et à vivre les enseignements et les indications du concile Vatican II ».