La mémoire des Pères africains au concile Vatican II

Le cas du Cameroun, par Jean-Paul Messina

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ROME, vendredi 5 octobre 2012 (ZENIT.org) – Au concile Vatican II, l’Eglise qui est au Cameroun, bien qu’encore marquée par une forte influence missionnaire, s’est distinguée au cours des travaux du concile par une participation active des évêques autochtones, fait observer Jean-Paul Messina.

L’auteur est en effet intervenu à l’occasion du « Congrès international d’études sur le Concile Vatican II à la lumière des archives des Pères conciliaires », organisé, pour marquer le 50e anniversaire de l’ouverture du Concile (1962-2012), par le Comité pontifical des sciences historiques, en collaboration avec le Centre d’études et de recherches « Concile Vatican II » de l’Université pontificale du Latran.

Le Cameroun, de par sa diversité humaine, culturelle et religieuse, a été choisi parce qu’il « incarne les réalités de toute l’Afrique ».

Il explique que, lors de la consultation préparatoire, cinq évêques sur les sept en poste au Cameroun ont exprimé leurs vœux pour le concile que le Pape Jean XXIII venait d’annoncer.

Le pourcentage des réponses était de 62,5% et plaçait le Cameroun à la 32èmeposition parmi les 37  pays et groupes de pays sollicités par la curie romaine. Des cinq évêques qui ont répondu à cette consultation, deux étaient des Camerounais d’origine : Mgr Paul Etoga, évêque auxiliaire de Yaoundé et Mgr Thomas Mongo, évêque du diocèse de Douala.

C’est surtout à l’ouverture du concile et au cours des travaux du concile que l’Eglise qui est au Cameroun s’est montrée « plus active », grâce aux interventions et des actions de Mgr Jean Zoa, jeune archevêque de Yaoundé nommé en 1961.

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ZENIT Staff

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