Anne Kurian
ROME, mercredi 5 septembre 2012 (ZENIT.org) – Benoît XVI encourage les jeunes à « tendre la main de l’amitié à ceux qui viennent d’autres contextes et cultures ».
Le pape a en effet fait parvenir un message – par l’intermédiaire du cardinal Secrétaire d’Etat Tarcisio Bertone – à Maria Voce, présidente du mouvement des Focolari, à l’occasion du « Genfest » 2012, qui s’est déroulé sur le thème de la construction de ponts – « Let’s bridge » -, du 31 août au 2 septembre en Hongrie, à Budapest (cf. Zenit du 24 août 2012).
Evoquant le programme des jeunes, qui avait pour dessein de construire un « pont de fraternité », le pape fait observer que la ville de Budapest en est « un symbole éloquent » : « les nombreux ponts qui traversent le Danube, qui relient les fondations de Buda et de Pest et en font une unique unité » ont été « détruits durant la Seconde Guerre mondiale » mais ensuite « reconstruits ».
Benoît XVI voit donc dans cette « très belle cité » un « signe d’espérance », car « des cendres de ce terrible conflit » est née la « détermination à construire la paix sur des fondements durables », une détermination à l’origine du mouvement des Focolari.
Puisant dans l’histoire de la ville, le pape encourage « tous les jeunes présents à tendre la main de l’amitié à ceux qui viennent d’autres contextes et cultures », afin de « donner forme à la cité terrestre dans l’unité et dans la paix, faisant d’elle une anticipation et une préfiguration de la cité indivise de Dieu ».
Après la Guerre rappelle-t-il, « la communauté internationale a décidé d’éliminer une fois pour toutes les conditions qui pourraient amener à un futur conflit ».
Il fait observer que si Budapest « a continué à souffrir sous l’oppression d’un régime totalitaire », de « nouvelles possibilité de liberté et de solidarité fraternelle » ont émergé à la fin de la Guerre froide.