ROME, Jeudi 14 octobre (ZENIT.org) – Mgr Paul Hinder, évêque titulaire de Macon et vicaire apostolique d’Arabie (Emirats Arabes Unis), a évoqué les restrictions imposées aux 3 millions de catholiques vivant dans la péninsule arabique où l’islam est religion d’Etat.
Dans ces pays – le Koweït, le Bahreïn, le Qatar, les Émirats arabes unis, l’Oman, le Yémen et l’Arabie saoudite -, les catholiques présents sont « tous des travailleurs immigrés venant d’une centaine de pays, pour la plupart des Philippines et de l’Inde ». L’Église n’est composée que « de pèlerins et d’immigrés ».
Environ 80% d’entre eux sont de rite latin, les autres appartiennent aux Eglises catholiques orientales.
Dans son intervention, Mgr Hinder a évoqué une « liberté de culte limitée aux lieux désignés », mais aussi « un nombre trop petit d’églises » pour « un taux de présence très élevé » : « une seule paroisse accueille jusqu’à 25 000 personnes le vendredi avec 10 messes voire plus ».
« Pour un grand nombre de fidèles, la participation est impossible à cause de la distance de l’église, de leur emploi ou des règles du camp », a-t-il regretté.
Le vicaire apostolique d’Arabie a enfin déploré une « restriction concernant le nombre des prêtres » et le manque de liberté de religion : « un musulman ne peut pas se convertir, mais les chrétiens sont les bienvenus dans l’islam », a-t-il affirmé.