ROME, Samedi 23 octobre 2010 (ZENIT.org) - La langue arabe est un lieu de communion, fait observer le synode, même s'il a été très fortement francophone.

De la Bible à la paix en passant par la langue arabe et le statut de la femme, le synode a publié ce matin, au terme de son assemblée de 15 jours (10-24 octobre) les 44 propositions remises à Benoît XVI. Elles ont été, comme le Message, rédigées en arabe, langue qui justement fait l'objet d'une proposition (21) pour qu'elle devienne une des langues habituelles du Saint-Siège.

Rappelons que le thème de l'assemblée était : « L'Eglise catholique au Moyen-Orient : Communion et témoignage. "La multitude de ceux qui étaient devenus croyants avait un seul cœur et une seule âme" (Ac 4, 32) ».

La langue arabe constitue en effet non seulement un lieu de communion et de témoignage - et de mémoire chrétienne - mais aussi de « pont » entre les différentes Eglises et avec les musulmans.

« L'expérience du Synode pour le Moyen-Orient a mis en lumière l'importance de la langue arabe, surtout que celle-ci a contribué au développement de la pensée théologique et spirituelle de l'Église universelle, et plus précisément le patrimoine de la littérature arabe chrétienne », indique la proposition 21.

Le synode précise sa demande en direction du Saint-Siège pour favoriser la communion avec le Siège de Pierre : « On propose d'intensifier l'usage de la langue arabe dans le cadre des institutions du Saint-Siège et de ses réunions officielles, afin que les chrétiens de culture arabe aient accès aux informations émanant du Saint-Siège dans leur langue maternelle ».

Anita S. Bourdin