Sénégal : Le pèlerinage de l’espérance

12ème édition du pèlerinage marial de Gouloumbou

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ROME, Mardi 15 décembre 2009 (ZENIT.org) – « Marie mère de l’espérance, conduis-nous à découvrir l’espérance que nous ouvre l’appel de ton fils… » : tel était le thème de la 12ème édition du grand pèlerinage marial de Gouloumbou, dans le diocèse de Tambacounda, au Sénégal, qui a vu jusqu’à dimanche des milliers de fidèles venus de toutes les régions du pays.

Un pèlerinage vécu sous le signe de l’espérance et sous le signe du dialogue islamo-chrétien, soulignait la presse sénégalaise lundi, au lendemain de la messe célébrée par le cardinal Théodore Adrien Sarr, archevêque de Dakar, dans la cathédrale Marie, Reine de l’Univers, de Tambacounda.

Devant les membres de l’association régionale des imams et oulémas de la région et le chef de l’exécutif régional ainsi que les responsables de services régionaux, les acteurs de la société civile, le cardinal Sarr « s’est vivement félicité du dialogue islamo-chrétien qui a pignon sur rue à Tambacounda et a forgé la réputation du Sénégal », rapporte le portail web du journal Sud online .

Aux pèlerins venus nombreux à cette 12ème édition, le cardinal a demandé de « méditer les cinq chemins que sont l’annonce de l’ange, la joie et la foi de la visitation, le chemin de la naissance de Jésus ou la joie de la vie, la présentation de Jésus au temple et le chemin de Jésus retrouvé au temple », insistant sur la dimension « intérieure » qu’ils doivent donner à ce pèlerinage.

« Effectuer un pèlerinage intérieur c’est dire oui à Dieu », a-t-il expliqué dans son homélie, rejoignant ainsi l’évêque de Tambacounda, Mgr Jean Noel Diouf qui, durant une cérémonie au pied de la grotte de Notre-Dame de Gouloumbou, avait invité les pèlerins à une « introspection  intérieure », pour leur « bien-être et leur croissance » spirituels.

 « Pour faire du bon travail, l’homme doit être réconcilié avec lui-même, avec les autres et avec son créateur », a déclaré Mgr Diouf. Une réconciliation qui, selon lui, est « comme un sacerdoce fécond », qui appelle à imiter l’attitude de « Marie, disponible et heureuse de travailler aux projets de Dieu ».

Il s’agit de « retrouver l’enfant caché en chacun de nous », a-t-il expliqué. Car, pour l’évêque de Tambacounda, « la spiritualité de l’enfant existe comme l’a confirmé Jésus dans l’Evangile. L’enfant reçoit, l’adulte donne, tandis que le sage du troisième âge s’en remet à Dieu pour se livrer à lui. »

Pour sa part, le cardinal Théodore Adrien Sarr, a invité les fidèles à considérer leurs enfants comme ceux de Dieu et à faire de la région de Tambacounda « un terreau fertile en vocation sacerdotale et religieuse ».

Isabelle Cousturié

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ZENIT Staff

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