La visite de B. Obama, un nouveau pas dans les relations Etats-Unis Vatican

Explication du chevalier suprême des chevaliers de Colomb

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ROME, Mardi 14 juillet 2009 (ZENIT.org). – La première rencontre entre Benoît XVI et Barack Obama, pourrait constituer un pas important vers un terrain commun sur l’avortement entre le président des Etats-Unis et l’Eglise, affirme le chevalier suprême des chevaliers de Colomb.

« Il est évident que le président Obama est très intéressé à engager un dialogue significatif avec l’Eglise catholique, et avec les catholiques, qui représentent un quart de la population américaine », souligne Carl Anderson dans une déclaration après la visite du président Obama au Vatican, vendredi dernier. 

« Il est clair que le président Obama a beaucoup à gagner d’une rencontre positive avec le pape », estime-t-il. « Ceci est un autre objectif pour la diplomatie vaticane, une avancée positive pour tous ceux d’entre nous qui, considérant l’importance des relations entre l’Eglise catholique et le gouvernement des Etats-Unis, attendaient cette rencontre comme une nouvelle opportunité ». 

Le chevalier suprême se réjouit de voir que le président américain « a su faire preuve de sensibilité face au consensus croissant des américains pour le droit à la vie, les restrictions à l’avortement et la défense de l’objection de conscience ». 

Carl Anderson souligne cinq aspects-clefs qui, selon lui « aideront à mesurer les progrès accomplis  sur ce terrain commun d’entente avec la communauté catholique ». 

Le premier aspect concerne « l’adoption d’une clause fédérale sur la règlementation de l’objection de conscience qui donne une réelle protection aux institutions et aux catholiques ». 

Carl Anderson place son espoir également dans « une législation sanitaire prévoyant un mandat secondaire pour l’avortement » ainsi que dans « des programmes visant à réduire les avortements et favoriser l’abstinence chez les adolescents ». 

Quatrièmement, il y a la question du « maintien des clauses pro-vie présentes dans la loi actuelle ». 

Ces clauses, « qui réduisent le financement fédéral à l’avortement, soulèvent également des questions d’objection de conscience, vu que leur élimination obligerait les contribuables à payer pour les avortements, et donc à aller contre leur conscience ». 

Cinquième et dernier point, Carl Anderson suggère que « tout soit mis en œuvre pour tenter de codifier, par voie statutaire, la résiliation du président de la politique de Mexico, qui permet le financement international de l’avortement par les Etats-Unis ». 

« C’est un moment important », conclut le chevalier suprême. « Le pape et le président ont jeté les bases d’un terrain commun. Il est fondamental de voir maintenant comment, après cette rencontre, les choses avanceront de manière constructives dans les mois et les années à venir ». 

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ZENIT Staff

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