La Journée mondiale de la jeunesse peut susciter des liens amoureux

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La vocation au mariage y a toute sa place

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ROME, Mardi 19 février 2008 (ZENIT.org)- Quand deux jeunes catholiques du diocèse de Parramatta sont partis comme pèlerins pour la Journée mondiale de la jeunesse à Toronto (Canada), le seul et unique amour qu’il s’attendait à vivre était avec Dieu.

Mais apparemment le Seigneur avait d’autres plans pour eux.
Bien qu’ayant grandi dans le même diocèse, Anthony et Sonia Holmes ne s’étaient jamais rencontrés. Après s’être connus durant la JMJ de 2002, ils se sont mariés en 2004 et ont aujourd’hui deux enfants: Jessica de 2 ans et Catherine de 5 mois.

Romantique? Certainement. Rare? Pas tant que ça, pour les Journées mondiales de la jeunesse.
Les Holmes attribuent ce qui leur est arrivé à la nature ouverte, sûre et spirituelle, de l’événement.

Anthony, originaire de Plumpton, affirme que « lorsque l’on rencontre quelqu’un dans un milieu séculier il faut un peu de temps pour comprendre ses valeurs et ce en quoi l’on croit ».

Pour son épouse Sonia, de Greystanes, la JMJ « a rendu les choses plus faciles » car, dit-elle, « nous nous ouvrions plus volontiers reconnaissant automatiquement que nous partagions un système de valeurs commun qui venait de nos familles et nous étions pratiquants tous les deux. Cela nous a également aidé pour l’avenir car nous ne nous demandions pas comment nous aurions construit notre famille ».

L’histoire d’amour des Holmes confirme la décision, de la part des organisateurs de la Journée mondiale des jeunes de Sydney, d’inclure la vocation au mariage dans la Vocations Expo, qui se tiendra du 15 au 20 juillet au Sydney Exhibition Center.

« Dans la société d’aujourd’hui beaucoup de gens ont perdu l’idée de la compréhension du mariage au sein de la foi catholique », relève Sonia. « C’est pourquoi il est important de souligner que le mariage doit être vu comme une vocation à un engagement pour toute la vie comme il est dit dans l’enseignement catholique, et non comme une solution à brève échéance ».

« Je pense que c’est un pas très significatif », souligne pour sa part Anthony. « Beaucoup de gens pensent à la ‘vocation’ en terme de vocation religieuse; cette vocation-là est une excellente expression de foi et de réponse à l’appel de Dieu, mais il est important de ne pas oublier les vocations laïques qui construisent d’autres bases chrétiennes pour la société, comme le mariage sacramentel ».

Anthony Holmes souligne que l’aspect religieux du mariage ne se limite pas au seul fait de fréquenter une église, mais relève plutôt de la manière de vivre l’existence quotidienne ensemble et le fait d’avoir une bonne base de foi. De ce point de vue-là, le soutien de la paroisse et de la communauté locale ne peut être sous-évalué.

C’est pour cela que, lors des Journées mondiales de la jeunesse, sa femme et lui veulent partager avec ces jeunes qui discernent leur propre vocation comme catholiques et qui souvent se sentent isolés dans leur communauté, le message selon lequel la JMJ peut aider à abattre ces barrières.
« Cela élargit notre vision de ce qu’est notre communauté », explique Anthony.

« Et cela donne l’opportunité de parler avec des jeunes du même âge mais dont les orientations sont différentes », ajoute Sonia. « Toutes les rencontres aident à remettre sa propre foi dans les mains de Dieu et le laisser nous guider là où il veut que nous allions ».

Catherine Smibert

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ZENIT Staff

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