ROME, Mardi 20 novembre 2007 (ZENIT.org) – Les médecins portugais veulent exercer leur clause de conscience, et résistent à la consigne du ministre, qui les a mis en demeure d’obtempérer, il y a un mois. Cette résistance est soulignée dans la synthèse de presse de la fondation Jérôme Lejeune (http://www.genethique.org ).
Les médecins portugais refusent de se conformer à une directive gouvernementale qui leur demande de retirer de leur code la clause de conscience relative à l’avortement (cf. synthèse de presse du 30/10/07).
Rappelons que le Portugal a légalisé l’avortement en janvier dernier mais que la grande majorité des médecins refusent d’en effectuer.
Six mois après la promulgation de la loi dépénalisant l’avortement, le ministre de la Santé portugais, Antonio Correia de Campos, avait demandé à l’Association des médecins portugais de supprimer, sous 30 jours, leur clause de conscience concernant l’avortement.
Le code éthique en vigueur au Portugal stipule en effet que « les médecins doivent respecter la vie humaine dès son commencement » et que « pratiquer un avortement est une faute éthique grave ».
Pour l’Association des médecins portugais, la demande du ministre est « excessive et arrogante », et ce, d’autant plus que la protection de la vie humaine est toujours inscrite dans la Constitution.
Pedro Nunes, président de l’Association des médecins portugais a rappelé aux praticiens qu’ils avaient le droit de refuser de pratiquer des avortements, en dépit des menaces du gouvernement.
Pedro Nunes précise que le code ne peut être changé que par les médecins et non par le ministre de la santé.
Source : Life News (Steven Ertelt) 15/11/07