ROME, Vendredi 2 novembre 2007 (ZENIT.org) – Le pape Benoît XVI a exprimé sa tristesse pour le décès du père Oreste Benzi, fondateur de la Communauté Jean XXIII, mondialement connu pour son travail en faveur des victimes de la prostitution et de la drogue.
Le secrétariat général de la Communauté précise que don Benzi est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi, d’un infarctus, à Rimini.
Dans le télégramme de condoléance, envoyé en son nom par le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d’Etat, le pape qualifie don Benzi d’« humble et pauvre prêtre du Christ ».
Benoît XVI rappelle son « intense vie pastorale comme curé » à Rimini, et « comme apôtre infatigable de la charité en faveur des derniers et des personnes sans défense, se chargeant de beaucoup des graves problèmes sociaux qui affligent le monde d’aujourd’hui ».
Le pape offre ses prières pour que le décès de don Benzi soit un motif d’espérance chrétienne pour « toute sa famille spirituelle ».
Don Benzi a fondé la « Communità Papa Giovanni XXIII » en 1968. Il s’agit d’une association internationale privée de fidèles, de droit pontifical, qui se consacre spécialement à l’attention matérielle et spirituelle des personnes marginalisées (handicapés, exclus, oubliés). Elle est présente en Italie, en Zambie, en Tanzanie, au Kenya, en Sierra Leone, au Brésil, au Chili, en Bolivie, au Mexique, au Venezuela, au Bangladesh, en Chine, en Inde, en Croatie, au Kosovo, en Albanie, en Russie, en Roumanie et en Australie.
A différentes occasions, Don Benzi a présenté à Jean-Paul II des femmes qui ont réussi à sortir de la prostitution grâce à la Communauté Jean XXIII. Le 15 mai 2002 il a été reçu par Jean-Paul II, avec plusieurs centaines de ces femmes.
L’action de la Communauté dans le vaste monde de la marginalisation a donné naissance à de nombreuses maisons familiales, où célibataires ou couples deviennent temporairement ou définitivement pères et mères, frères et sœurs de personnes porteuses de handicap, de mineurs en difficulté, d’anciens toxicomanes ou alcooliques, de personnes souffrant de problèmes psychiques ; à des communautés thérapeutiques pour la réinsertion des toxicomanes ; à des maisons de prière ; à des institutions pour les enfants des rues ; à des centres pour adolescents et jeunes ; à des coopératives sociales qui gèrent à la fois des activités éducatives et des entreprises intégrées dans lesquelles sont insérées des personnes désavantagées ; à des centres de vacances de partage ; à des maisons pour jeunes filles libérées de l’esclavage de la prostitution ; à des maisons de fraternité et à des maisons de premier accueil.
Pour tout renseignement, cf. : www.apg23.org et www.vatican.va