ROME, Lundi 8 octobre 2007 (ZENIT.org) – Pas de paix sans liberté religieuse : c’est ce qu’a rappelé Mgr Mamberti à l’ONU.
Le « ministre des Affaires étrangères » du Saint-Siège, Mgr Dominique Mamberti, secrétaire pour les Relations avec les Etats de la secrétairerie d’Etat est intervenu lors de la 62e session de l’assemblée générale de l’Organisation des Nations unies, vendredi dernier, à New York sur le thème du « dialogue interreligieux et interculturel pour la compréhension et la coopération en faveur de la paix ».
« Il ne peut y avoir de paix sans compréhension et sans coopération entre les religions. Il ne peut y avoir de compréhension ni de coopération entre les religions sans liberté religieuse », a affirmé Mgr Mamberti.
Mgr Mamberti a souligné que la religion est « essentiellement une question de paix » et en a rappelé l’absolue « incompatibilité avec la violence et le terrorisme ».
C’est justement le respect de la liberté religieuse qui, selon le représentant du Saint-Siège, « démasquerait la prétention de certains terroristes de s’autoriser de la religion pour justifier leurs actions injustifiables ».
Pour sauvegarder et promouvoir la liberté religieuse, « expression de la dignité de l’homme », il souligne la nécessité d’une action forte des Etats mais aussi une prise de responsabilité de la part des religions.
Sur le modèle des rencontres des religions à Assise, en 1986, 1993 et 2002 – après les attentats du 11 septembre 2001 – Mgr Mamberti invite à organiser d’autres rencontres interreligieuses de « haut niveau », aussi bien au plan national que local.
C’est ainsi, soulignait Mgr Mamaberti que l’on réussira à mettre en œuvre des programmes d’éducation à la non-violence, au dialogue, au respect, au pardon, à la justice, coopérer ainsi au développement et contribuer concrètement à la paix en zones de conflits.
« A une époque où le soi-disant choc des civilisations s’enracine dans certaines régions, les religions ont le rôle particulier de faire resplendir de nouveaux sentiers de paix, tous ensemble, en coopération avec les Etats et les organisations internationales ».
