ROME, Jeudi 22 mars 2007 (ZENIT.org) – « Une fleur dans le désert » : c’est ainsi que l’agence vaticane Fides présente l’école pour jeunes filles des Franciscaines missionnaires de Marie (cf. www.fmm.org) au Nord-ouest du Kenya, parmi les Turkana.
Fides fait observer que la condition de la femme est souvent difficile, à plus forte raison dans une région où les conditions environnementales sont mauvaises, comme dans le cas du Nord-ouest du Kenya, où vivent les Turkana, une population nomade qui progressivement devient sédentaire, en lutte permanente contre la sécheresse, la pénurie et le vol de bétail.
Sur cette terre inhospitalière, travaille depuis 1991 le « Turkana Homecraft Centre », un centre éducatif pour les jeunes filles dirigé depuis 2001 par les Missionnaires franciscaines de Marie qui l’ont rebaptisé « St. Clare Homecraft Centre ».
Le but du centre est de fournir une éducation aux jeunes pour leur permettre de trouver un emploi et une source de revenu. L’école propose notamment des cours de couture, de cuisine, d’économie domestique, d’aide aux enfants, outre des études à caractère social et religieux.
Les cours, d’une durée de deux as, ont pour but de former des jeunes femmes compétentes, avec de solides valeurs humaines et chrétiennes, qui puissent « faire la différence » dans leurs familles et dans la communauté locale.
De 2002 à 2005, 76 jeunes filles ont été diplômées. Une trentaine d’entre elles ont été invitées à suivre un cours supplémentaire pour approfondir leurs capacités dans la micro finance et voir comment avancent leurs projets pour devenir autosuffisantes. Le cours de perfectionnement est axé sur les techniques de « marketing », de gestion comptable et les principes de base de crédit et d’épargne. Parmi les étudiantes engagées dans le cours de perfectionnement, 13 sont engagés dans des paroisses et des organisations catholiques, 10 sont des travailleurs autonomes et 8 sont en attente des résultats de leurs entretiens de travail.
La condition de la femme dans la région est très difficile : travail pesant, grossesses prématurées, pénurie de nourriture et d’eau. Le manque de ressources de la région est partagé par un nombre croissant de personnes.
Au début des années 60 la population de la région comptait 70.000 habitants, maintenant ils sont un demi million, alors que le bétail est décimé par la sécheresse.