L’amour du Christ, « secret » de l’action pastorale de Paul VI

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Benoît XVI reçoit des membres de l’Institut Paul VI

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ROME, Lundi 5 mars 2007 (ZENIT.org) – L’amour du Christ a été le « secret » de l’action pastorale de Paul VI, a souligné Benoît XVI en recevant, samedi 2 mars, au Vatican, des représentants de l’Institut Paul VI de Brescia, un centre international de recherche fondé en 1979 pour favoriser l’étude et la connaissance de la pensée et de l’action de ce pape.

Benoît XVI a souligné l’importance de ce « pontife inoubliable » qui a nommé autrefois Joseph Ratzinger archevêque de Munich et Freising, avant de le créer cardinal. « Il a été appelé par la Providence divine à guider la barque de Pierre à une époque historique marquée par de nombreux défis », a fait observer Benoît XVI, en saluant la sagesse et la prudence du pape Montini.

Le pape évoquait chez son prédécesseur « l’ardeur missionnaire », qui l’a poussé « à entreprendre des voyages apostoliques exigeants même vers des nations lointaines, à accomplir des gestes prophétiques d’une haute valeur ecclésiale, missionnaire et œcuménique ».

Il fut le premier pape à se rendre en Terre Sainte, indiquant ainsi à l’Eglise, soulignait Benoît XVI, « que le chemin de sa mission est de mettre ses pas dans ceux du Christ ».

« En effet, a-t-il dit, le secret de l’action pastorale que Paul VI a accomplie avec un dévouement inlassable, en prenant parfois des décisions difficiles et impopulaires, réside justement dans son amour du Christ : un amour qui vibre dans les expressions touchantes de tous ses enseignements. Son esprit de pasteur était tout saisi par cette tension missionnaire nourrie par un désir sincère de dialogue avec l’humanité. Son invitation prophétique – lancée à plusieurs reprises – de renouveler le monde tourmenté par des inquiétudes et des violences, grâce à la ‘civilisation de l’amour’ naissait du don total de lui-même au Christ, Rédempteur de l’homme ».

Le pape rappelait les paroles prononcée par Paul VI à l’ouverture de la Seconde session du Concile Vatican II, le 29 septembre 1963, qu’il entendit lui-même alors, en tant qu’expert : « ‘Le Christ, notre principe, le Christ notre vie et notre guide ! Le Christ, notre espérance, et notre terme’ (…). Et jusqu’à son dernier soupir, sa pensée, ses énergies, son action furent pour le Christ et pour l’Eglise ».

« Le nom de ce pontife dont l’opinion publique mondiale a compris la grandeur à l’occasion de sa mort, reste surtout lié au Concile Vatican II » a souligné Benoît XVI.

« Si en effet l’indiction a été due à Jean XXIII, ce fut à lui, son successeur, de le mener à bonne fin, d’une main experte, délicate et ferme. Il ne fut pas moins ardu, pour le pape Montini de guider l’Eglise dans la période post-conciliaire. Il ne s’est pas laissé conditionner par les incompréhensions et les critiques, même s’il dû en supporter la souffrance et les attaques parfois violentes, mais il resta en toute circonstance un timonier ferme et prudent de la barque de Pierre ».

« Au fil des ans, ajoutait Benoît XVI, l’importance (de son pontificat) apparaît de plus en plus évidente, pour l’Eglise et pour le monde », ainsi que « la valeur de son haut magistère qui a inspiré ses successeurs ».

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ZENIT Staff

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