ROME, Mercredi 29 novembre 2006 (ZENIT.org) – La découverte de la petite église d’Ephèse remonte à la fin du XIXe siècle, grâce à des indications trouvées dans les visions de la mystique allemande, la bienheureuse Anne Catherine Emmerich (1774-1824).

La religieuse allemande n'était jamais venue à Ephèse, mais elle été gratifiée de visions de la vie du Christ et de la Vierge Marie. Elle les décrivit et les raconta à son conseiller spirituel, Clemens Brentano, qui les transcrivit par écrit.

Or, c’est après avoir lu le livre de Clemens Brentano intitulé « La Vie de la Vierge Marie » contenant les révélations de A.C. Emmerich, qu’un prêtre français, le P. Gouyet découvrit l’endroit décrit, envoya un rapport à Paris et à Rome, mais ne fut pas pris au sérieux (cf. http://www.guide-martine.com/fra/aegean6.asp).

Dix ans plus tard, en 1891, H. Jung trouva à son tour les ruines d’une « chapelle » qui correspondait aux descriptions faites, et appelée « Panaghia Capouli » « Porte de la Très Sainte (Vierge Marie ) », par les chrétiens des environs.

C’était un petit lieu de culte dont le toit s’était écroulé, aux murs en ruine, et là se trouvait une statue, aux mains cassées, de la Vierge Marie.

A son retour, il convainquit P. Eugene Poulin, Supérieur des Lazaristes d’Izmir, de l’accompagner avec une équipe de recherche scientifique. Des fouilles et des restaurations furent faites jusqu’en 1894.

En 1950-51, au cours de fouilles pratiquées en vue de la construction d’une église, une source sacrée aux eaux légèrement salées et aux propriétés curatives, a été découverte.

Cet endroit fut officiellement déclaré sanctuaire par l'Eglise catholique romaine en 1896. Il fut consacré par Paul VI en 1967, après avoir confirmé que la Vierge Marie avait bien passé les dernières années de sa vie ici.

Depuis la visite de Jean-Paul II en 1979, l’endroit est devenu un lieu de pèlerinage très fréquenté, en particulier pour la fête de l’Assomption – de la Dormition disent les Grecs – de la Vierge Marie, le 15 août.