Visite de Benoît XVI en Turquie confirmée

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Par le Saint-Siège et par le gouvernement turc

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ROME, Jeudi 9 février 2006 (ZENIT.org) – La visite de Benoît XVI en Turquie pour la fête de saint André a été confirmée par le Saint-Siège et par le gouvernement turc.

Le porte-parole du Saint-Siège, M. Joaquin Navarro Valls a en effet déclaré : « Je suis en mesure de confirmer que M. Ahmet Necdet Sezer, président de la République turque, a invité le Saint-Père à se rendre en visite officielle dans son pays du 28 au 30 novembre prochain. Le pape a accepté l’invitation, et les modalités de ce voyage sont encore à définir ».

Le président turc Ahmet Necdet Sezer a en effet invité officiellement Benoît XVI « pour une visite officielle d’état qui débutera le 28 novembre », a annoncé le chef de cabinet du président turc, Sermet Atajanli, selon le quotidien turc « Hurriyet ».

Selon l’agence de presse italienne Ansa, le président turc Sezer aurait même concordé avec le Vatican une prolongation d’un jour de la durée prévue pour la visite du pape, en la fixant « du 28 novembre au 1er décembre prochains ».

La confirmation de la visite du pape survient au lendemain du meurtre d’un prêtre du diocèse de Rome, fidei donum à Trébisonde, sur la Mer Noire, le P. Andrea Santoro.

Une lettre du prêtre à Benoît XVI est parvenue mardi soir : le prêtre invitait Benoît XVI dans sa paroisse turque Santa-Maria (cf. Zenit 8 février).

Le voyage aura surtout une dimension œcuménique. On se souvient que le 30 novembre dernier, en la fête de l’apôtre saint André, frère de saint Pierre, et patron du patriarcat œcuménique de Constantinople, le pape avait adressé un message de Bartholomaios Ier.

« L’Eglise catholique, écrivait le pape, est engagée de façon irrévocable dans la promotion de toute initiative utile pour fortifier la charité, la solidarité et le dialogue théologique ».

Il disait en outre espérer que les chrétiens arrivent à « une communion toujours plus profonde, pour dépasser les obstacles qui demeurent encore », afin de « pouvoir célébrer ensemble la Sainte Eucharistie, sacrifice du Christ pour la vie du monde ».

Dans son message, le pape exprimait sa hâte en soulignant qu’il aurait voulu être présent à Istanbul pour cette fête en 2005 !

Rappelons que, si Pierre et Paul sont les saints protecteurs de l’Eglise de Rome, André est le saint protecteur de l’Eglise de Constantinople, qui conserve ses reliques depuis le IVe s. Il a subi le martyre sur une croix en « X », probablement en 62, peut-être en Grèce, à Patras.

Au XVe s., une relique fut confiée à l’Eglise de Rome, et elle fut conservée en l’église Sant’Andrea della Valle, jusqu’à ce que le pape Paul VI décide de la remettre à l’Eglise de Constantinople, en signe de fraternité œcuménique, en 1966.

Les deux frères André et Pierre étaient des pêcheurs du lac de Tibériade, originaires de Bethsaïde, en Galilée. André fut tout d’abord un disciple de Jean Baptiste. L’évangile selon saint Jean raconte que lorsqu’il entendit celui-ci désigner Jésus comme « l’Agneau de Dieu », il le suivit. Puis il vint annoncer à Pierre qu’il avait trouvé le Messie et c’est ainsi qu’il conduisit son frère, Pierre, au Christ.

Lors de la multiplication des pains, André conduira aussi au Christ le jeune garçon ayant pour toute provision cinq pains et deux poissons.

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ZENIT Staff

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