ROME, Jeudi 1 septembre 2005 (ZENIT.org) – « La Sainte Ecriture dans la vie de l’Eglise » : c’est le thème d’une congrès organisé à Rome (à l’« Aurelia Convention Center »), du 14 au 18 septembre, à l’occasion du 40e anniversaire de la publication de la constitution conciliaire sur la Révélation divine ( « Dei Verbum » ).
Le document conciliaire se présente en six chapitres :
-La Révélation elle-même
-La transmission de la Révélation divine
-L’inspiration divine et son interprétation divine
-L’Ancien Testament
-Le Nouveau Testament
-La Sainte Écriture dans la vie de l’Église
C’est ce dernier chapitre qui donne son nom au congrès.
Ce congrès est promu par le conseil pontifical pour la Promotion de l’Unité des chrétiens, présidé par le cardinal allemand Walter Kasper, et par la Fédération biblique catholique.
Les organisateurs attendent quelque 400 cardinaux, évêques et experts venant d’une centaine de pays, dont, aux côtés du cardinal Kasper, le cardinal italien Carlo Maria Martini, bibliste, ancien archevêque de Milan retiré à Jérusalem, et Mgr John Onaiyekan, archevêque d’Abuja, au Nigeria.
Ce congrès abordera aussi des questions touchant au défi représenté par « les nouveaux mouvements religieux », « les problèmes causés par la montée du fondamentalisme », et aux défis de la mondialisation (« la justice et la paix dans un monde marqué par la mondialisation ») ou aux rapports avec le judaïsme – le président du Conseil pontifical est aussi président de la Commission pour les rapports religieux avec le Judaïsme – et avec les autres religions. Une exposition sur ces thèmes de la pastorale biblique accompagnera le congrès.
La constitution dogmatique « Dei Verbum » (« Parole de Dieu »), a été promulguée par Paul VI le 18 novembre 1965.
Le pape Benoît XVI recevra les participants en audience privée le 16 septembre, après une célébration eucharistique solennelle en la basilique Saint-Pierre.
Son message est très attendu, d’autant qu’un certain jeune professeur allemand, le P. Joseph Ratzinger, théologien au concile Vatican II, figurait parmi les rédacteurs de cette constitution « Dei Verbum ». Il était alors l’un des théologiens du cardinal Joseph Frings, archevêque de Cologne, et Benoît XVI est allé se recueillir sur sa tombe – dans la crypte de la cathédrale – lors de son pèlerinage à Cologne en août dernier.
« Dei Verbum » a fait l’objet de commentaires, en particulier de l’un des théologiens du Concile, le cardinal Henri de Lubac (1896-1991), nommé consulteur, par Jean XXIII, puis comme expert, par Paul VI. On lui doit un long commentaire du préambule et du chapitre premier de la Constitution, publié aux éditions du Cerf : « La Révélation divine » (1968, puis 1983).