L’Eglise célèbre la fête de la Divine Miséricorde le Dimanche après Pâques. Toutefois, selon la liturgie de l’Eglise catholique, une fête liturgique commence par la prière des premières vêpres, c’est-à-dire les vêpres de la veille. Lorsque le pape est décédé, ce samedi à 21h37, l’Eglise célébrait donc déjà la Divine Miséricorde.
Le Saint-Père est par ailleurs décédé un premier samedi du mois. La Vierge de Fatima avait demandé dans un message de consacrer tous les premiers samedis du mois au Cœur Immaculé de Marie.
La dévotion à la Divine Miséricorde constitue un authentique mouvement spirituel au sein de l’Eglise catholique. Elle a été promue par la religieuse polonaise Faustine Kowalska (1905-1938). Celle-ci est connue dans le monde entier pour avoir fait peindre la fameuse icône du Christ Miséricordieux d’après l’apparition dont elle avait été favorisée, pour faire connaître au monde la Miséricorde du Cœur de Jésus.
Le Saint-Père a béatifié sœur Faustine le 18 avril 1993 et l’a canonisée le 30 avril 2000. C’est lors de la canonisation que le pape a annoncé l’institution du Dimanche de la Miséricorde divine.
« Il est alors important que nous recevions entièrement le message qui provient de la Parole de Dieu en ce deuxième Dimanche de Pâques, qui dorénavant, dans toute l’Eglise, prendra le nom de « Dimanche de la Miséricorde divine » », avait-il déclaré.
« Sœur Marie Faustine a été élue par le Seigneur Jésus secrétaire et apôtre de Sa Miséricorde pour transmettre au monde entier son grand message. Dans l’ancien Testament, lui dit-Il, j’ai envoyé à mon peuple des prophètes et avec eux la foudre. Aujourd’hui, je t’envoie vers toute l’humanité avec ma miséricorde. Je ne veux pas punir l’humanité endolorie, mais je désire la guérir en l’étreignant sur mon cœur miséricordieux (P.J. 1588) », précise la biographie de soeur Faustine publiée par le Vatican (cf. www.vatican.va).
Sœur Faustine Kowalska appartenait à la Congrégation des Sœurs de Notre Dame de la Miséricorde. Elle a passé au couvent treize ans, en remplissant les fonctions de cuisinière, de jardinière et de Sœur portière dans plusieurs maisons de la Congrégation, le plus souvent à Plock, Wilno et Cracovie, en Pologne. Elle est morte à l’âge de 33 ans à Cracovie, le 5 octobre 1938. Ses reliques reposent au sanctuaire de la Miséricorde Divine de Cracovie-Lagiewniki.