Une septicémie s’est déclarée jeudi soir, ce qui a déclenché un collapsus cardio-circulatoire et le pape a dû être réanimé.

Le pape a reçu l’onction des malades dans la nuit. En ce premier vendredi du mois, consacré au Cœur du Christ, le pape a demandé la lecture du Chemin de Croix et il a reçu ses plus étroits collaborateurs. Puis il a longuement prié et il a suivi la liturgie des heures.

« La situation est stationnaire », a précisé M. Navarro Valls, sa tension artérielle « est instable », et « les paramètres biologiques altérés ».

L’état du pape, a confirmé son porte-parole est dû à la généralisation d’une infection urinaire, ce qui est souvent le cas chez des malades très affaiblis, commentent les médecins.

Mais M. Navarro Valls ajoute : « le pape continue d’être lucide et extrêmement serein ».

Il a par ailleurs annoncé que la salle de presse du saint-Siège resterait ouverte toute la nuit. Il n’a pas réussi à cacher son émotion au moment de quitter la salle de presse.

A une question sur son sentiment sur la situation actuelle, il a déclaré, les yeux embués: « je ne crois pas que ce soit une question importante maintenant de savoir ce que j’éprouve au dedans de moi ». Il a avoué se trouver « devant une image qu’au cours de ces années il n’a jamais vue ».

On peut dire que M. Navarro-Valls n’est pas seulement un proche collabortateur du pape, mais un des « intimes », qui l’accompagnent partout, même dans ses vacances privées en montagne l’été.

Dans la matinée, vers 10 h 30, le Vatican avait démenti que le pape soit dans le coma. Le Vatican respecte la volonté du pape de finir ses jours au Vatican, près de Saint-Pierre. Il ne sera pas à nouveau hospitalisé.

Mercredi, le pape avait dû se voir poser une sonde gastrique pour éviter qu’il ne s’affaiblisse encore faute de pouvoir s’alimenter normalement.