Aider l’Afrique à résoudre les conflits qui la déchirent

Intervention de Mgr Migliore, observateur permanent du Saint-Siège à l’ONU

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CITE DU VATICAN, Mercredi 20 octobre 2004 (ZENIT.org) – Aider l’Afrique à résoudre les conflits qui la déchirent : le Saint-Siège a lancé cet appel à la communauté internationale.

L’Observateur permanent du Saint-Siège aux Nations Unies, Mgr Celestino Migliore, est intervenu dans ce sens, mardi 19 octobre, à New York, à la Session plénière de la 59e assemblée générale, consacrée d’une part à l’analyse de l’aide internationale à l’Alliance pour le Développement de l’Afrique, et d’autre part au plan d’éradication de la malaria dans les pays en voie de développement d’ici dix ans.

Mgr Migliore expliquait, en anglais, que « la gestion des conflits dans cette région mérite une mention spéciale car l’harmonisation en cours des niveaux internationaux, régionaux et sous-régionaux n’est pas seulement un résultat obtenu par les membres de l’Union Africaine, mais aussi un résultat modèle pour la résolution de crises d’autres régions ainsi que pour la réforme des Nations Unies ».

Le représentant du Saint-Siège a souligné « le devoir de la Communauté internationale, surtout des pays les plus puissants, de réajuster les déséquilibres économiques qui pénalisent l’Afrique ». Il déplorait que le continent africain « manque de moyens pour faire face à ses nombreuses plaies ».

Pourtant, Mgr Migliore reconnaissait les résultats acquis grâce à la coopération entre les Nations Unies et différents organismes africains, dont la Communauté économique des Etats d’Afrique occidentale.

La gestion « solidaire » des affaires africaines « par les Africains » permet, soulignait Mgr Migliore, « des progrès importants au moment où il faut répondre aux besoins fondamentaux que sont l’eau potable, l’alimentation, la santé, la lutte contre la malaria ou le sida ».

Mgr Migliore mentionnait également les Accords de l’Organisation mondiale du Commerce qui ont rouvert les négociations de Doha, tout en mettant en lumière « des difficultés avancées par plusieurs pays africains ».

Le représentant pontifical déplorait que le récent Conseil des Directeurs du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale, ou la réunion des ministres financiers du G7, ne soient pas parvenus à un accord sur la révision de la dette de 27 pays pauvres ».

Mais Mgr Migliore reconnaissait que « pour la première fois on est parvenu à un consensus sur la nécessité d’éliminer une telle dette ».

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ZENIT Staff

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