Jean-Paul II se repose dans la résidence pontificale de Castel Gandolfo

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CITE DU VATICAN, Jeudi 10 juillet 2003 (ZENIT.org) – Jean-Paul II a quitté le Vatican jeudi matin vers 10 h 30 pour gagner la résidence papale de Castel Gandolfo, dans les Castelli romani, à 30 km au sud de Rome. Il y restera jusqu’en septembre: mais que fait le pape à Castel Gandolfo?

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Le pape s’est promis d’achever un livre sur son expérience humaine et pastorale en tant qu’évêque auxiliaire puis en tant qu’archevêque de Cracovie.

Une méditation-témoignage qui s’inscrit aussi dans la préparation de l’exhortation apostolique post-synodale sur le ministère et la vie de l’évêque: et si l’évêque de Rome préparait cette publication pour le XXVe anniversaire de son élection?

Tout l’été, le pape recevra les fidèles le mercredi pour une audience générale et le dimanche pour l’angélus.

Cela fait 500 ans désormais que le palais de Castel Gandolfo abrite le repos des papes à l’ombre de sa végétation luxuriante, sur 55 hectares, au lieu des 44 hectares du Vatican.

Les papes ont toujours fui la touffeur romaine l’été, comme le font les Romains de mémoire d’homme. A Rome en août, il ne reste guère que les Français et les chats, disait-on naguère.

Jean-Paul II a été accueilli à Castel Gandolfo par l’évêque d’Albano, Mgr Agostino Vallini, et par le maire de la petite cité, M. Maurizio Colacchi.

La ville doit son nom à l’illustre famille des Gandulphi, propriétaires de la place forte, au XIIe siècle, avant que la propriété ne passe aux non moins fameux Savelli. C’est le pape Clément VII qui a acquis la forteresse médiévale en 1596.

Mais c’est le pape du premier Jubilé, Urbain VIII, qui, en 1626, l’a adoptée comme résidence pontificale d’été.

Elle a été au fil des années embellie par les meilleurs architectes comme Maderno, auquel on doit la façade actuelle de Saint-Pierre: il a construit l’aile qui surplombe le lac.

Le Bernin, Gian Lorenzo Bernini, a pour sa part dessiné les plans qui ont ensuite permis à Alexandre VII de compléter la demeure pontificale.

Enfin, en 1773, Clément XIV repoussa les frontières du domaine pontifical en y incluant la résidence du cardinal Camillo Cybo.

Mais sa dimension actuelle ne date que des Pactes du Latran. En 1929, ce fameux concordat conclu avec l’Italie de Mussolini mettait fin à des décennies de contentieux entre le Saint-Siège et la jeune République depuis l’annexion des Etats pontificaux de 1871.

La résidence d’été englobe depuis l’ancien domaine Barberini où se trouvent des vestiges – ironie de l’histoire – de la résidence de l’empereur Domitien, cruel persécuteur des chrétiens.

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ZENIT Staff

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