La bonne entente entre religions et cultures, pour vaincre le terrorisme

Intervention de Mgr Martino à New York

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CITE DU VATICAN, Dimanche 11 novembre 2001 (ZENIT.org) – La bonne entente entre religions et cultures différentes est un moyen de vaincre le terrorisme indiquait en substance le représentant du Saint-Siège à l´ONU.

On se souvient que l´année 2001 a été déclarée par l´ONU année du dialogue entre les cultures et les civilisation et Jean-Paul II en a fait le thème de son Message pour la Journée mondiale de la Paix, le 1er janvier. Mgr Renato Martino, Observateur permanent du Saint-Siège aux Nations Unies, à New-York, est intervenu sur ce thème devant l´assemblée générale des Nations Unies, le 9 novembre.

La tragédie du 11 septembre, souligne Mgr Martino, ne diminue en aucune façon la valeur d´une telle approche, elle la rend au contraire plus urgente.

Mgr Martino évoquait d´emblée le dénominateur commun de toutes les cultures de la planète: la recherche de la vérité dernière, et donc, par analogie, du plus grand mystère qu´elle renferme, celui de Dieu.

Dans la perspective de cette recherche, « il peu sembler que chaque culture, observe Mgr Martino, ait des prétentions exclusives sur la vérité », affirmant que la voie qu´elle indique soit la seule possible, en excluant celle de l´autre. Ce n´est là, souligne Mgr Martino que la dangereuse simplification opérée par le fondamentalisme qui ouvre la voie à des tensions et à des conflits, et même jusqu´à de véritables « actes de barbarie contre la dignité humaine ».

En revanche, un véritable dialogue entre les cultures doit partir du respect des personnes et de leurs droits, fondamentaux ainsi que de leurs légitimes différences, surtout au plan spirituel.

C´est ainsi qu´est mise en lumière l´importance de la liberté religieuse en tant que véritable présupposé de la paix. Au cours de l´histoire, rappelle le représentant du Saint-Siège, il est arrivé trop souvent qu´une foi soit utilisée comme prétexte pour des guerres, des génocides ou des persécutions, ou qu´un « groupe religieux déterminé cherche à expulser d´un pays des membres d´une autre religion par des menaces et même des violences ».

Mgr Martino affirme que les êtres humains ne sont pas prisonniers de leur passé. Ils ne peuvent pas l´effacer et se recréer, mais cela n´annule en rien leur capacité de comprendre, de changer, de transformer. D´où une grande espérance pour l´avenir: « Cette partie de la nature humaine, la liberté, surtout celle de choisir le dialogue et la paix, reste une possibilité toujours ouverte ».

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ZENIT Staff

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