La mémoire facultative de sainte Teresa de Calcutta est désormais inscrite dans le calendrier romain général, selon un décret rédigé le 24 décembre dernier par le Dicastère pour le culte divin et la discipline des sacrements, mais rendu public ce mardi 11 février 2025.
Fondatrice de la congrégation des Missionnaires de la charité, Mère Teresa a un rayonnement immense dans le monde entier. Elle est décédée en 1997 à l’âge de 87 ans, après avoir passé la majeure partie de sa vie au service des plus pauvres. Elle a été béatifiée en octobre 2003 par saint Jean-Paul II, puis canonisée par le pape François en 2016.
Ce décret est le fruit de nombreuses sollicitations
La commémoration du 5 septembre de la sainte albanaise apparaîtra désormais dans les calendriers et les textes liturgiques de l’Église avec des prières et des lectures spécifiques à utiliser lors des messes et dans la liturgie des heures.

Mère Teresa, une vie dévouée aux plus pauvres © sajedistribution.com
Il appartiendra ensuite aux conférences épiscopales de traduire, d’approuver et, après confirmation du Dicastère, de publier les textes liturgiques de cette célébration.
Le cardinal Arthur Roche, préfet du Dicastère en charge des questions liturgiques, indique que cette décision fait suite « aux demandes et aux désirs des pasteurs, des religieux et religieuses, ainsi que des associations de fidèles, considérant l’influence exercée par la spiritualité de sainte Teresa de Calcutta dans les différentes régions du monde. »
La « petite géante » de la charité est un modèle pour toute l’Église
L’inscription de sainte Teresa de Calcutta dans le calendrier romain a pour but de proposer au monde un témoin d’humilité, de charité et d’espérance pour tous, et notamment pour ceux qui ont été rejetés dans la vie.

Le pape François visite une maison des Missionnaires de la charité au Bangladesh en 2017 © L’Osservatore Romano
« En choisissant d’être non seulement la plus petite, mais la servante du plus petit, elle est devenue un modèle de miséricorde et une icône authentique du bon samaritain » a souligné le cardinal Arthur Roche.
Le préfet souhaite ardemment que cette décision aide les fidèles « à contempler cette femme, phare d’espérance, petite par la taille mais grande par l’amour, témoin de la dignité et du privilège de l’humble service en défense de chaque vie humaine et de tous ceux qui ont été abandonnés, rejetés et méprisés jusque dans la clandestinité du sein maternel. »