A l’occasion de la fête de Noël, le cardinal Pietro Parolin s’en rendu à l’hôpital pédiatrique du Saint-Siège, le Bambino Gesù, le 21 décembre 2018. Il y a célébré une messe, avant de saluer les employés de la structure.
Le « numéro 2 » du Vatican a encouragé l’investissement continu à « répondre à des niveaux d’excellence ». « Notre défi, a-t-il souligné, est d’offrir à tous un traitement adéquat, y compris aux personnes incurables, car tout le monde a droit à une vie digne, même si elle est brève ». Il a plaidé pour des parcours thérapeutiques « plus complets », qui prennent en compte toutes les dimensions du soin.
Le cardinal Parolin a aussi invité à ne « jamais perdre de vue, et même à donner la première place » aux « motivations surnaturelles » : « cela ne signifie pas supprimer les “motivations humaines”, comme le travail, le salaire, la réalisation de ses aspirations professionnelles, etc. Cela fait partie de notre humanité. Il ne s’agit pas de les nier, mais de les vivre d’une certaine façon, avec un certain style, dans une dimension de service, de désintérêt et de don de soi qui est le cœur de l’Evangile. »
Et le secrétaire d’Etat d’exhorter : « Je voudrais que chacun de nous, depuis ceux qui dirigent cette institution à ceux qui accomplissent les tâches les plus humbles – même si aux yeux de Dieu il n’existe pas de charges plus ou moins importantes parce que tout dépend de l’intention droite, de l’honnêteté et de l’amour avec lesquels on les fait – nous nous demandions toujours, avant de prendre une quelconque décision ou d’accomplir une quelconque action, si nous efforçons vraiment de mettre en pratique l’Evangile. »
Le Bambino Gesù fêtera, le 19 mars 2019, les 150 ans de sa fondation, a aussi rappelé le cardinal : « C’est un passage particulièrement significatif, qui doit nous aider à faire mémoire du passé avec reconnaissance, à vivre avec intensité le présent et à entrer avec courage et espérance dans le futur. »
