Card. Onaiyekan, Nigeria © Vatican News

Card. Onaiyekan, Nigeria © Vatican News

Nigeria : libération des religieuses prises en otage

Print Friendly, PDF & Email

Le pape François avait appelé à leur libération le 17 décembre

Share this Entry
Print Friendly, PDF & Email

Les trois Sœurs du Cœur eucharistique du Christ et les trois aspirantes enlevées le 13 novembre 2017, dans l’État d’Edo, au sud du Nigeria, ont été libérées les 6 et 7 janvier 2018, indique l’agence vaticane Fides ce mardi 9 janvier.
Le pape François a appelé à leur libération lors de l’angélus du 17 décembre dernier, en assurant qu’il s’unissait « de tout cœur à l’appel des évêques du Nigeria pour la libération des six Sœurs du Cœur eucharistique du Christ, enlevées il y a un mois à leur couvent de Iguoriakhi ».
« Je prie avec insistance pour elles et pour toutes les autres personnes qui se trouvent dans cette situation douloureuse, a ajouté le pape : qu’ils puissent, à l’occasion de Noël, rentrer enfin chez eux. »
La première otage à être relâchée, indique Fides, a été Veronica Ajayi, aux alentours de 18h le 6 janvier, alors que les trois religieuses, les Sœurs Roseline Isiocha, Aloysius Ajayi et Frances Udi, ont été libérées en compagnie des deux autres aspirantes le dimanche 7 janvier à midi.
« Nous sommes heureux et nous rendons grâce à Dieu », a dit Sœur Agatha Osarekhoe, Supérieure générale des Sœurs du Cœur eucharistique du Christ. Maintenant, elles vont bien et se trouvent à l’hôpital pour une visite », a-t-elle précisé.
Le 13 novembre, les six religieuses et aspirantes avaient été enlevées de force par des hommes armés qui avaient pénétré dans leur logement d’Iguoriakhi.
Selon la presse locale, les preneurs d’otages avaient demandé une rançon de 20 millions de Nairas (soit environ 54 000 dollars américains). La Supérieure générale a cependant affirmé qu’aucune somme ne leur avait été versée. « Aucune rançon n’a été payée. Nous savons que la police a fait de son mieux pour arrêter les coupables… L’essentiel est que nos sœurs soient libres ».
Le Commissaire de police, Johnson Kokumo, a confirmé que les religieuses ont été libérées au cours d’une opération menée sous sa direction. « Les agents de police ont encerclé les ravisseurs qui n’ont pas eu d’autre choix que de relâcher les religieuses », a-t-il dit.

Share this Entry

Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel