Hebe de Bonafini au Vatican @ madres.org

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La fondatrice des «Mères de la Place de Mai» rencontre le pape Bergoglio

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Quand Bergoglio devient « Francisco »

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« Bergoglio s’est transformé en François pour le bien de l’humanité », déclare la présidente de l’association argentine des “Mères de la Place de Mai”, Mme Hebe de Bonafini, qui a été reçue par le pape François au Vatican, pendant plus d’une heure, samedi 28 mai, à la maison Sainte-Marthe du Vatican. Elle l’appelle « don Francisco ».
Mme de Bonafini est aujourd’hui âgée de 87 ans: elle a perdu deux fils “disparus” -“desaparecidos” – pendant la dictature militaire, ce qui l’a conduite à fonder l’association des “Madres de la Plaza de Mayo”, du nom de la place de Buenos Aires où elles manifestaient avec les photos de leurs enfants disparus.
Lors d’une rencontre avec la presse à l’issue de son dialogue avec le pape François elle a évoqué une rencontre “longue et affectueuse”.
Mme de Bonafini a offert au pape le foulard blanc typique de son association. Le pape lui a offert un chapelet et un médaillon représentant un Vierge à l’Enfant.
“Nous nous sommes émus et nous nous sommes embrassés”, a-t-elle confié, reconnaissant que par le passé elle a critiqué Jorge Mario Bergoglio et que pour cela elle lui a demandé pardon: dans une mettre elle a reconnu s’être trompée, ignorant alors l’engagement de Bergoglio pour les pauvres.
En effet, dès avril 2013, le site du mouvement publiait la lettre adressée en leur nom, depuis La Plata, en date du 21 mars, au pape François par Hebe de Bonafini qui a reçu une réponse chaleureuse publiée par le Saint-Siège le 19 avril suivant (cf. Zenit du 19 avril 2013). Elle expliquait avec enthousiasme avoir découvert le vrai visage de l’archevêque de Buenos Aires et son action dans les « villas », les bidonvilles de la capitale.
Lors de cette rencontre au Vatican, Hebe de Bonafini a évoqué avec le pape la situation de l’Argentine qu’elle qualifie de “dramatique”, déplorant que les gens soient sans travail et luttent pour survivre. Le pape l’a écoutée, a-t-elle dit, “avec une grande attention”, et il lui a confié que pour le moment il ne pouvait pas se rendre dans sa patrie.

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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