L’exhortation de Jean-Paul II à l’engagement en faveur de toute personne humaine

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Discours du card. Ratzinger

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ROME, Mercredi 13 avril 2005 (ZENIT.org) – Les exhortations de Jean-Paul II étaient un appel à « l’engagement en faveur de toute personne humaine », a déclaré le cardinal Ratzinger en rendant hommage à l’action de Jean-Paul II en faveur de la paix, de la justice et de la solidarité.

En tant que doyen du collège cardinalice, le cardinal Joseph Ratzinger a tenu prononcé au nom des cardinaux le discours au Corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège à l’occasion de la cérémonie de présentation de condoléances de la part du Corps diplomatique au collège cardinalice (cf. « Documents » pour le texte intégral).

Une cérémonie qui s’est tenue dans l’atrium de la salle Paul VI du Vatican, ce matin, à dix heures. Le cardinal Ratzinger répondait au discours du doyen du Corps diplomatique, le Prof. Galassi, ambassadeur de la République de Saint-Marin.

« Vous avez été les témoins privilégiés de cette action et du développement des relations diplomatiques qui, au cours du pontificat, ont plus que doublé. Combien de fois le Pape Jean-Paul II n’a-t-il pas exhorté les pays à trouver des solutions pacifiques et à poursuivre le dialogue ? Combien de fois n’a-t-il pas invité les Dirigeants des nations à une attention toujours plus concrète aux peuples dont ils ont la charge, notamment aux plus faibles, aux plus petits, aux plus pauvres ? Combien de fois n’a-t-il pas rappelé la grandeur de la vie humaine ? », interrogeait le cardinal doyen.

« Autant d’exhortations, disait-il, qui résonnent encore aujourd’hui pour nous comme un engagement en faveur de la personne humaine, de toute personne humaine. Autant d’exhortations qui sont pour nous tous un message et un appel: nous mettre toujours davantage au service de la paix et de la solidarité entre les personnes et entre les peuples, au service des hommes de tous les continents, pour que se lève une humanité réconciliée sur une terre où tous sont partenaires. C’est en particulier ce qu’il rappelait inlassablement aux Autorités civiles et aux membres du Corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège ».

« Jean-Paul II a guidé l’Église pendant plus de vingt-six ans, faisant percevoir qu’elle est, comme le rappelait le Concile Vatican II, à la fois «le signe et l’instrument de l’union intime avec Dieu et de l’unité de tout le genre humain» (Lumen gentium, n. 1); il l’a fait entrer dans l’espérance avec un élan renouvelé; il l’a introduite dans le troisième millénaire, invitant les chrétiens à porter le Christ au monde et appelant tous les hommes de bonne volonté à un sursaut de bonté, de paix, de solidarité et de partage. Il a ouvert le cœur des hommes, et en particulier le cœur des jeunes au message de la Bonne Nouvelle », soulignait le cardinal.

Il observait : « Nous en avons un signe en ces jours où de nombreuses personnes ont tenu à venir rendre un dernier hommage à Sa Sainteté Jean-Paul II. Ce Pape s’est engagé jusqu’à l’extrême de ses forces pour annoncer l’Évangile dans tous les continents, en particulier par ses très nombreux voyages, montrant le visage du Père riche en miséricorde, conduisant au Christ, le Rédempteur de l’homme, invitant tous les hommes à se laisser habiter par l’Esprit Saint ».

Il exprimait son action de grâce en ces termes : « À notre tristesse, s’ajoutent donc – et je pense interpréter aussi vos propres sentiments – une ardente action de grâce envers Dieu qui nous a donné un si grand pasteur et un profond merci au Pape Jean-Paul II pour son action et son enseignement ».

« Votre présence nombreuse ce matin est, pour nous tous, à la fois un grand réconfort et un témoignage de l’action internationale menée par notre bien-aimé Saint-Père Jean-Paul II, soulignait le cardinal doyen. En effet, au cours de son pontificat, des relations diplomatiques ont été établies avec de nombreux pays, signe de l’attention des Nations à l’action du Pape et de l’Église dans le monde entier ».

Chaque année, en janvier, le pape Jean-Paul II recevait le Corps diplomatique pour un discours qui était comme une radiographie de l’Etat du monde et le diagnostic du pape. Il est devenu le discours le plus attendu de l’année au Vatican. Chaque nouvel ambassadeur recevait également, au moment de la présentation de ses lettres de créance, un discours de Jean-Paul II sur son pays et l’Eglise catholique dans cette nation.

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ZENIT Staff

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