Lycée Pilo Albertelli de Rome © Vatican Media

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Jeunes : dialogue du pape François avec des lycéens de Rome (traduction complète)

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Petit exercice spirituel: relire sa journée, comme le pape François!

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« Devant un non-croyant, la dernière chose à faire c’est de chercher à le convaincre », a répondu le pape François à la question d’un jeune lycéen. « La dernière chose à faire, c’est de parler. Je dois vivre en cohérence avec ma foi. Et ce sera mon témoignage qui éveillera la curiosité de l’autre qui dit : “Mais pourquoi fais-tu ceci ?” ». Et là, oui, je peux parler ». Le pape a rappelé le « métissage » qui existe en Argentine : « Nous avons été éduqués à la coexistence » et « cela m’a beaucoup appris, que nous sommes tous égaux, tous enfants de Dieu et cela te purifie le regard, cela le rend humain »

Le pape François s’est rendu, en visite privée, au lycée romain Pilo Albertelli dans la matinée du vendredi 20 décembre 2019. Il a improvisé un dialogue avec les jeunes en répondant aux questions de certains d’entre eux. En quelques mots, le pape a aussi livré aux jeunes des clés pour un bon examen de conscience.

Le pape leur a conseillé de faire « ce que je fais moi-même, prendre ce “petit temps”, bref, moins de 10 minutes et j’essaie de voir ce qui est passé par mon coeur et ce que signifie ce sentiment que cela a provoqué. Et ainsi, je prends ce qui est beau et je remercie la vie, Dieu, pour cela et ce qui est mauvais, j’essaie de bien le regarder avec les mauvais sentiments pour que cela ne se reproduise pas ». « C’est très important », a souligné le pape : « Souvent nous pensons aux pensées et nous regardons : “J’ai pensé ceci…”. Mais qu’as-tu ressenti ? ».

Voici notre traduction – de l’italien – des réponses du pape François.

HG

Traduction du dialogue avec le pape au Lycée Albertelli

(À propos du livre intitulé « La solitude du pape François ») Vous sentez-vous seul ? Que pensez-vous de la solitude que vivent les jeunes pendant leur adolescence ?

Je ne connais pas ce livre, je ne sais pas ce qu’il dit de ma solitude, je ne peux pas répondre au libre, c’est à toi que je réponds. Il est toujours important dans la vie d’avoir un moment pour se sentir seul, sans personne qui te regarde, toi et toi. Toi, devant ta conscience, cela fait du bien. Parfois, je le fais. Grâce à Dieu, je ne me sens pas seul, au sens de ne pas avoir d’amis, de gens, de travail. Je suis occupé et c’est bon, cela aussi. Il y a une mauvaise solitude, celle que vivent tant de personnes quand elles n’ont pas de travail, les amis qui s’éloignent. Il y a beaucoup de solitudes, beaucoup. Je parle de la bonne, pour répondre à la seconde partie, celles de vous, les jeunes… C’est important de s’habituer à un moment de solitude dans la journée, tous les deux, trois jours, je ne sais pas mais… Je me sens seul et voir ce qui se passe dans ma vie, et cela te fait grandir. Il y a une bonne solitude. La mauvaise solitude, qui te fait du mal, c’est celle qui t’entraîne dans la mélancolie, dans les pensées mauvaises, notamment les pensées de jalousie, de vengeance, toutes ces pensées mauvaises… Je me sens seul et je réfléchis à la manière de faire du mal aux autres. Mais celle-là, vous ne la connaissez surement pas, je suis tranquille… Mais un peu de solitude avec moi-même, tout le monde devrait en prendre, avec soi-même. Que se passe-t-il dans ma vie, à l’intérieur… Un peu, trop ne fait pas de bien. Merci à toi.

Si je n’avais rien en échange, serais-je capable de donner ? D’après vous, serai-je jamais capable d’atteindre un amour sans arrière-pensée ? Ou plutôt existe-t-il un amour sans arrière-pensée ?

Merci. C’est vrai, toujours quand quelqu’un fait un geste à notre égard, il y a le danger de le faire de manière intéressée, en cherchant une récompense. C’est très difficile de faire le chemin de la gratuité, d’accomplir des gestes gratuits. L’unique voie pour cela, c’est celle de l’amour. Celui qui aime ne cherche pas son propre intérêt. Parce que la récompense est dans l’amour, dans le fait d’aimer. Aimer est un mot important… Je dirais que, précisément, la chose la plus grande que nous puissions faire, c’est d’aimer, aimer. Pense par exemple aux parents qui se sacrifient pour leurs enfants qu’ils aiment. Et ils ne demandent pas de récompense à leurs enfants, aux enfants qui se sacrifient pour leurs parents âgés, pour qu’ils ne manquent pas d’affection, que rien de nécessaire ne leur manque. Et ils vont les voir avec tendresse. Les amis qui se sacrifient par amour pour d’autres amis, beaucoup d’autres… Même dans l’histoire, nous avons vu des personnes donner leur vie pour l’autre. La voie de l’amour est l’unique chose qui nous assure à tous de ne pas être égoïstes. Mais il faut travailler pour y arriver, il faut de la maturité, il faut un chemin de générosité. Habituellement, nous sommes toujours un peu intéressés, nous cherchons quelque chose par derrière. Mais le seul fait que tu aies posé cette question ainsi signifie que tu as cette inquiétude et c’est déjà quelque chose de grand. C’est regarder : ce que je fais, est-ce pour prendre quelque chose ou pas ? Est-ce pour conquérir la « part » de quelqu’un (quelque chose ?) ou pas ? Le fait que tu aies posé cette question montre que tu as de la maturité. Félicitations, c’est une belle question. Félicitations à vous tous.

Posez-vous ces questions, qui sont les questions de la vie parce que tous – tous, tous, moi aussi, tous ! – nous sommes un peu égoïstes et nous cherchons notre intérêt. Je connaissais une personne qui était très égoïste et ses compagnons l’appelaient – je le dis en espagnol et j’essaierai de le traduire ensuite – : « Yo, me, mi, commigo, parami », « Je, moi, avec moi, pour moi et… – je ne me souviens pas de la suite – pour moi ». Toujours égocentrique, c’est le mot. Les personnes qui ont une énergie psychologique centripète n’iront jamais bien dans la vie. Ce sont des personnes amères. Parce qu’elles ne regardent qu’elles-même et si un autre a un succès plus grand, elles deviennent amères parce qu’elles veulent la même chose, toujours à regarder… c’est pourquoi la voie de l’amour est une voie difficile parce qu’elle exige de nous de beaucoup émonder nos comportements mauvais, qui ne sont pas bons. Ce qui nous aide, c’est la voie de la générosité, la voie de l’écoute de l’autre, les compagnons, les laisser parler. Parfois nous voyons des personnes, quelqu’un commence à parler et l’autre répond avant qu’il ait fini… Mais laisser parler, faire de la place aux autres. Et parfois, il y a des personnes ennuyeuses. Tu en connais… Ennuyeuses, c’est pesant quelquefois, mais les écouter avec patience. Tout cela lutte contre notre tendance à prendre chez les autres, t’aide à la générosité. Mais la voie de l’amour, c’est ainsi. Avec des petits sacrifices. Merci.

Quand vous étiez enseignant, comment vous comportiez-vous vis-à-vis de personnes d’autres croyances religieuses ? Si un athée venait vous demander une raison fondamentale pour commencer à croire, que répondriez-vous ?

Je réponds à la première. Quand j’enseignais, quel regard et quelles paroles avais-je vis-à-vis des jeunes croyants ou d’autres religions… Mais en Argentine, il y a un phénomène social qui est le phénomène migratoire. Après les deux grandes guerres, il y a eu des vagues migratoires de l’Europe, ainsi que d’Asie mineure et aussi les italiens… Imagine que 40 pour cent des Argentins ont un nom italien, environ les autres 40 pour cent espagnol. Et puis des Polonais, des Russes, tous… même des arabes, que nous appelions les « Turcs » parce qu’ils venaient avec le passeport du grand empire ottoman. Il y a un mélange de sang, un métissage fort en Argentine – moi-même je suis un fils de migrant – et cela a créé une culture de la coexistence. Je suis allé à l’école publique et nous avions toujours des compagnons d’autres religions. Nous avons été éduqués à la coexistence : « Il y a un juif, ah ! Un Russe… Viens, viens ! Je suis ami avec le Russe ! ». On disait Russe parce que la majorité des juifs venaient d’Odessa, certains de Pologne mais la majorité d’Odessa. Il y avait ensuite quelques Arabes, Libanais, Syriens… « Ah ! Turc ! Viens, viens ! ». Un tel était mahométan, un tel était juif… Mais nous jouions tous ensemble au ballon, nous étions tous amis. Cela m’a beaucoup appris, que nous sommes tous égaux, tous enfants de Dieu et cela te purifie le regard, cela le rend humain. En Argentine, il y a un petit groupe de catholiques trop fermés qui ne veulent pas les juifs, ne veulent pas les islamiques mais ce groupe, en tout cas à moi il ne m’a jamais plu, c’est un groupe qui est en marge, ils ont une revue culturelle mais ils n’ont pas d’influence dans la société et quand j’enseignais, je les regardais tels qu’ils étaient, c’est cela le secret.

Tu dois être cohérent avec ta foi. Il ne me venait pas à l’esprit, et cela ne doit pas arriver, de dire à un garçon ou à une fille : «  Tu es juif, tu es musulman : viens, convertis-toi ! ». Toi, sois cohérent avec ta foi et cette cohérence est ce qui te fera mûrir. Nous ne sommes pas au temps des Croisades. C’est triste mais cela m’a beaucoup fait souffrir, un passage de la « Chanson de Roland », lorsque les chrétiens, les croisés avaient vaincu les musulmans, on mettait tous les musulmans en ligne et devant eux, se tenaient le prêtre et un soldat. Le prêtre devant les fonts baptismaux et ils venaient tous – lisez ce passage – et on lui demandait : « Le baptême ou l’épée ». C’est arrivé dans l’histoire ! On le fait aussi avec nous, les chrétiens, dans d’autres coins, on le fait actuellement mais ce qui a été fait par nous est pour moi une « honte » (cela fait honte) parce que c’est une histoire de conversion forcée, de manque de respect de la dignité de la personne. C’est pourquoi mon expérience était naturelle avec les personnes d’autres religions parce que mon papa travaillait comme comptable et il avait de nombreux clients entrepreneurs juifs qui venaient à la maison, c’était normal et je n’ai jamais vu cela comme un problème. Mais cela doit être normal. Ne jamais les tenir à distance parce qu’ils ont une autre foi.

Et toi, Damien : quels mots emploieriez-vous pour convaincre quelqu’un de devenir chrétien… […] Devant un non-croyant, la dernière chose à faire c’est de chercher à le convaincre. Jamais. La dernière chose à faire, c’est de parler. Je dois vivre en cohérence avec ma foi. Et ce sera mon témoignage qui éveillera la curiosité de l’autre qui dit : « Mais pourquoi fais-tu ceci ? ». Et là, oui, je peux parler. Mais écoute, jamais, jamais on n’apporte l’Évangile en faisant du prosélytisme. Si quelqu’un se dit disciple de Jésus et qu’il vient à toi en faisant du prosélytisme, il n’est pas un disciple de Jésus. On ne fait pas de prosélytisme, l’Église ne grandit pas par le prosélytisme. C’est ce qu’a dit le pape Benoît, elle grandit par attraction, par le témoignage. Le prosélytisme, c’est ce que font les équipes de football, là on peut en faire, les partis politiques peuvent en faire, mais avec la foi, pas de prosélytisme. Et si quelqu’un me dit : « Mais toi, pourquoi ? ». Lis, lis, lis l’Évangile, voilà ma foi. Mais sans pression.

À quoi pensez-vous avant de vous endormir ? Quelle est l’importance du rêve et du jeu, alors que nous étudions surtout.

À propos du p. Miguel Fiorito, quel souvenir gardez-vous de lui. Est-il important d’avoir des maîtres ?

Ce que je pense avant d’aller me coucher ? Mais parfois, je n’ai pas de place pour penser, boum ! Tu tombes, parce que tu es très fatigué et cela vous arrive aussi à vous. J’essaie de le faire avant, et de m’arrêter un peu pour voir ce qui est passé dans mon coeur pendant la journée. Quels sentiments. Et de me demander pourquoi j’ai eu tel sentiment dans telle situation ? Pourquoi ai-je eu tel autre sentiment devant telle autre situation ? Pourquoi suis-je resté en colère devant telle personne ? Et pourquoi cette autre m’a-t-elle donné tant de tendresse. Voir ce qui se passe dans mon coeur. Cela m’aide beaucoup parce que parfois, je trouve que mes sentiments ne sont pas si bons et je trouve des racines d’égoïsme, des racines d’envie peut-être… Oui, moi aussi ! S’habituer, nous avons tant de choses mauvaises ! Et je trouve des racines bonnes, pures. Que mon coeur ne soit pas une chemin où tous les sentiments vont et viennent, vont et viennent… Non, prendre, ce que je fais moi-même, prendre ce « petit temps », bref, moins de 10 minutes et j’essaie de voir ce qui est passé par mon coeur et ce que signifie ce sentiment que cela a provoqué. Et ainsi, je prends ce qui est beau et je remercie la vie, Dieu, pour cela et ce qui est mauvais, j’essaie de bien le regarder avec les mauvais sentiments pour que cela ne se reproduise pas, non, les sentiments mauvais parce qu’ils viennent d’ailleurs, ils ne viennent pas d’attitudes bonnes. Cela signifie regarder ce qui s’est passé en moi aujourd’hui, regarder mes sentiments. C’est très important. Souvent nous pensons aux pensées et nous regardons : « J’ai pensé ceci… ». Mais qu’as-tu ressenti ? Et cela fait beaucoup de bien. Être le maître de ses sentiments. Non pas pour les gérer, mais pour savoir ce qu’ils signifient et quel message ils m’envoient. Ensuite, ta deuxième question : rêver et jouer… Mais c’est une belle question. C’est triste une personne qui ne sait pas rêver éveillé, qui ne sait pas avoir des rêves. Mais c’est quelque chose de grand de savoir rêver. « Mais tu es stupide, laisse, sois concret ». Les rêves sont concrets, les rêves te font regarder l’horizon, ils t’ouvrent un peu la vie, ils te donnent de l’oxygène à l’âme, ils te donnent de l’oxygène à l’âme, la capacité de rêver. Ne la perdez pas, ne la perdez pas. Il y a une belle chanson italienne sur ce thème : « Nel blu dipinto di blu », la capacité de rêver, c’est beau. Et ensuite jouer. Mais le jeu aussi est – je reprends un mot que j’ai dit il n’y a pas temps – le jeu est le langage de la gratuité. Au football, une des choses les plus tristes qui affecte aujourd’hui le monde du football, c’est qu’ils ont perdu l’amateurisme, c’est devenu trop commercial, mais l’amateurisme dans le sport, c’est justement le jeu qui te fait grandir. Cela te fait grandir. « Pourquoi joues-tu ? – Parce que j’aime cela, parce que je veux faire cela bien… ». Le jeu est gratuit, la gratuité. C’est l’amateur, ne perdez pas cela de vue ; une personne qui n’apprend pas à jouer quand elle est jeune, quand elle est enfant, ne sera pas une personne mûre, ce sera une personne divisée à l’intérieur d’elle-même, une personne stérile, incapable de faire une poésie, incapable même de rêver. C’est important de jouer. Je vais vous faire une confidence, lorsque je confesse des jeunes couples et qu’ils me disent qu’ils ont deux ou trois enfants, je dis : « Je vais vous poser une autre question : jouez-vous avec vos enfants ? ». La majorité d’entre vous auront des enfants dans quelques années, mais n’oubliez pas de jouer avec vos enfants, les papas et les mamans qui savent jouer avec leurs enfants. Par terre, là, mais avec les enfants. C’est la sagesse, c’est permettre à son enfant de bien grandir. Je ne sais pas si j’ai répondu sur la question des rêves.

Il y a une oeuvre littéraire espagnole, le professeur ou la professeure de littérature pourra peut-être la trouver. Le « Brindis » de Gerardo Diego. Ce dernier a terminé ses études, est devenu professeur et on lui a attribué une charge de professeur dans une autre ville, comme jeune professeur. Et ses amis lui ont offert un dîner pendant lequel il s’est dit : « Il faut que je remercie, il faut que je porte un toast » (en italien, « brindisi », ndr) et sur une feuille de papier, ou peut-être sur la table, il a écrit une poésie qui s’appelle « Brindis » et il dit : « Maintenant je pars à tel endroit et je ferai ceci, ceci et cela, mais un jour j’aurai un disciple » – le sens contraire de ta question – « un jour je serai un maître », qui est bien davantage, c’est autre chose que d’être professeur, c’est davantage. Un jour je serai un maître et j’aurai ce disciple, et il dit comment il aimerait que soit ce disciple. Allons dans le sens contraire. Nous pouvons dire la même chose. Un jour j’aurai un maître. Ou plutôt je cherche un maître parce que les professeurs ne sont pas bons ? Ils sont très bons, mais entre maître et disciple, il y a une ligne, il y a une harmonie. Et trouver un maître de vie est des belles, belles, belles choses. Grâce à Dieu, j’en ai eu un qui ma beaucoup aidé et je lui ai rendu témoignage il y a quelques jours  mais c’est un don d’avoir un maître. Tu ne peux pas publier un avis dans la presse : je cherche un maître. Non, c’est un don. Il vient. C’est comme l’amour, cela vient, cela vient. Et devenir disciples aussi, c’est quelque chose qui vient, qui vient. C’est un don de la vie. Mais cherchez, peut-être une version italienne de ce « Brindis » de Gerardo Diego. Ce n’est pas un grand poète mais dans cette poésie se trouve ce que tu m’as demandé, le rapport entre maître et disciple. Merci.

La cloche a sonné, me dit-on ! Cela signifie que le pape doit partir !

Je vous souhaite à tous un bon Noël et je vous souhaite le meilleur, je vous souhaite d’étudier, de travailler, de rêver, de jouer, d’avoir un maître ! Je vous souhaite tout cela. Que le Seigneur vous bénisse et priez pour moi et que ceux qui ne prient pas parce qu’ils ne croient pas ou ne savent pas prier, mais au moins, envoyez-moi de bonnes ondes, pour que Dieu m’aide. Merci.

Noël est la fête de la naissance et de la paix entre tous les hommes. Pourquoi paye-t-on des personnes, des armées, pour défendre la sécurité du monde ?

C’est vrai, ce n’est pas quelque chose de beau, c’est triste, on te dit parfois : « Je paie des personnes pour défendre, défendre l’ordre, défendre notre patrie ». Mais les guerres ne sont pas bonnes, sur ce point tu as raison. Non seulement je paye pour… mais tuer, tuer. Nous voyons ce qui se passe aujourd’hui en Syrie. Ce qui se passe au Yémen, nous voyons ces choses tristes. Je viens, ce matin, d’enregistrer un message avec le secrétaire général des Nations Unies. Il sera publié dans les journaux sûrs ou à la télévision. Ma réponse la plus claire à ce que tu dis est dans ce message que j’ai enregistré. Mais tu as raison. Merci.

© Traduction de Zenit, Hélène Ginabat

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Hélène Ginabat

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