Mgr Ivan Jurkovic, © wikipedia

Mgr Ivan Jurkovic, © wikipedia

Israël et Palestine: le Saint-Siège appelle à «des décisions courageuses»

Print Friendly, PDF & Email

Intervention de Mgr Jurkovic à l’ONU (Genève)

Share this Entry
Print Friendly, PDF & Email

Des « décisions courageuses » afin qu’Israël et la Palestine  puissent vivre « côte à côte, avec des frontières reconnues internationalement ». C’est le plaidoyer de Mgr Ivan Jurkovic, observateur permanent du Saint-Siège aux Nations unies à Genève, intervenant le 29 juin 2016 lors d’une Conférence internationale « en appui au processus de paix israélo-palestinien ».
Rappelant la position du Saint-Siège en faveur d’une solution « à deux Etats », Mgr Jurkovic a regretté que « des dizaines d’années de négociations [aient] échoué » à créer un Etat palestinien. Il a dénoncé le « manque de négociations de fond » et « la spirale des actes de violence », qui rendent cette question « de plus en plus insoluble ».
Pour mettre fin au conflit devenu « inacceptable », le représentant du Saint-Siège a encouragé Israël et la Palestine à prendre « des décisions courageuses », afin de pouvoir vivre en « sécurité, prospérité et coexistence pacifique, côte à côte, avec des frontières reconnues internationalement ».
Critiquant « l’opinion erronée » selon lesquelles « leurs différences ne peuvent être solutionnées que par la force », Mgr Jurkovic a assuré que le processus de paix n’avancerait que s’il était « directement négocié par les parties ». Une négociation en « toute bonne foi » et « avec le soutien solide de la communauté internationale ».
Ce processus, a-t-il ajouté devant les participants à l’événement organisé par le Comité de l’ONU pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, « ne dépend pas seulement de négociations formelles » : il faut que « la guérison et la réconciliation, la reconnaissance mutuelle et le respect au niveau personnel et communautaire », accompagnent les solutions politiques.
Mgr Ivan Jurkovic a aussi insisté sur le rôle des leaders religieux, appelés à rejeter « la perversion de la religion pour fomenter la violence ». Et le représentant du Saint-Siège de souligner le « lien fort » entre la « diplomatie informelle » des religions et la diplomatie formelle des Etats.

Share this Entry

Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel