Vers 14 h 20, la dalle de marbre blanc a été placée sur le cercueil de noyer, un sachet de terre polonaise a été placée auprès de ce grand fils de la Pologne catholique et souffrante, où il avait songé un moment être inhumé comme le révèle son testament.
Le maître des célébrations liturgiques pontificales, Mgr Piero Marini, a également placé auprès du pape les médailles de années du pontificat et le texte du « rogito », cet acte notarié où est consigné le récit de la vie du défunt, roulé dans un rouleau de plomb.
Le cercueil de cyprès a ensuite été placé dans un autre revêtu de zinc puis un troisième en bois de noyer, et celui-ci en terre, selon le vœu du pape, tous scellés.
Auparavant, la liturgie avait prévu un geste très particulier : le visage du pape a été voilé d’un voile de soie blanche. Désormais, son visage est « caché en Dieu » .
Sept cardinaux étaient présents à la fermeture du cercueil, avant la messe des funérailles, ainsi que le secrétaire de Jean-Paul II, Mgr Stanislas Dziwisz, six autres proches collaborateurs, le secrétaire et chancelier de la Chambre apostolique, l’avocat Enrico Serafini, des chanoines de la basilique vaticane, des personnes de la famille du pape, et d’autres personnes admises par le maître des célébrations liturgiques pontificales. Le cardinal camerlingue, Eduardo Martinez Somalo présidait la célébration.
Les mêmes personnes, à part l’avocat Serafini assistaient à l’inhumation, ensuite, ainsi que le notaire du chapitre de la basilique vaticane, Mgr Tommaso Giussani.
