Mgr Rino Fisichella, capture 10/04/2018 @ Vatican Media

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24 heures pour le Seigneur : «Moi non plus, je ne te condamne pas» 

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Explications de Mgr Rino Fisichella

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Un verset tiré de l’Évangile de Jean (8,11) « Moi non plus, je ne te condamne pas » « signifie que, devant le Seigneur, personne ne trouve un juge, mais plutôt un père qui l’accueille, le console et lui indique aussi le chemin pour être renouvelé. »
C’est ainsi que Mgr Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, a expliqué le thème de l’initiative « 24 heures pour le Seigneur » qui commencera vendredi 29 mars 2019, à 17h, par la liturgie pénitentielle dans la Basilique du Vatican, indique Vatican News en italien du 28 mars. Cet événement de prière et de réflexion qui est à sa sixième édition est institué par le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation.
Le pape François a rappelé cet événement à la fin de l’audience générale du mercredi 27 mars. Il a dit : « Comme il serait significatif que nos églises aussi, en cette occasion particulière, soient longtemps ouvertes pour demander la miséricorde de Dieu et l’accueillir dans le sacrement du pardon ».
« Le pardon est toujours nécessaire, a dit Mgr Rino Fisichella à Vatican News, parce que le pardon est le signe de l’amour. Si nous n’avions pas la dimension du pardon, cela signifierait que, d’une certaine façon, la dimension de l’amour manquerait aussi parce qu’aucun de nous n’est parfait. »
« Le pardon est le sommet de l’amour, a-t-il poursuivi. Quand on aime, non seulement on prend sur soi les fautes, mais on est aussi disposé à faire en sorte que la personne aimée puisse à nouveau reprendre une vie de communion, de pleine relation, parfaite. ‘24 heures pour le Seigneur’ témoigne justement de cela. »
Cette année, a-t-il expliqué, les « 24 heures pour le Seigneur » ne seront pas seulement « dans les prisons, mais aussi dans les hôpitaux » : « Je dirais que c’est une dimension qui s’étend, s’élargit comme une tache d’huile pour aller à la rencontre de ce qu’est la miséricorde, qui n’a pas de frontières, ne connaît pas de limites », a dit Mgr Fisichella.
Évoquant la Lettre apostolique Misericordia et misera (le 20 novembre 2016) du pape François, le président du Conseil pontifical a rappelé que « là où nous avons oublié le sacrement de la confession, nous avons oublié aussi un peu de notre humanité, nous nous sommes oubliés nous-mêmes ». « Mettre à nouveau au centre le sacrement de la réconciliation, a-t-il expliqué, équivaut à faire prendre conscience de qui nous sommes vraiment et de ce qui est le cœur, le centre du message évangélique parce que le cœur de l’Évangile est : ‘Convertissez-vous et croyez’, changez de vie et sachez que vous serez toujours devant l’amour de Dieu. »
Trois ans après le Jubilé de la miséricorde, a aussi noté Mgr Fisichella, « le thème de la miséricorde est devenu non seulement plus commun dans notre langage, mais la spiritualité de la miséricorde continue certainement dans la pastorale. »
En concluant, il a indiqué que l’année prochaine, en 2020, le Congrès mondial de la miséricorde sera célébré aux Samoa, en Polynésie.
Sur le site internet du dicastère, est disponible le matériel pastoral pour célébrer les « 24 heures pour le Seigneur » en italien, anglais, français, espagnol et polonais.
Avec une traduction d’Hélène Ginabat
 
 
 

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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