CITE DU VATICAN, Jeudi 7 juin 2001 (ZENIT.org) – Les 4840 projets de solidarité de l´association italienne « Projet Gemma » ont sauvé de l´avortement 5300 enfants, pour un budget total de 26 milliards de lires, en Italie.
Le « logo » du projet dit: « Adopte une maman. Aide son enfant ». Les mamans sont accueillies dans les « Centres d´aide à la vie » (Cav). Des dizaines de jeunes mères, hélas, confie le Projet Gemma à L´Avvenire, sont sur une « liste d´attente ».
Le nombre des enfants sauvés dépasse le nombre « d´adoptions » de jeunes femmes enceintes pour plusieurs raisons.
Tout d´abord, la différence s´explique par le nombre de grossesses multiples: une fois des sextuplés, quatre fois des triplés, et quasi cent fois des jumeaux. Dans ces cas, l´association augmente sa contribution.
Ensuite, certaines adoptions sont interrompues pour diverses raisons, et le reste de l´aide prévue est reversé à d´autres cas.
C´est ce qui arrive en particulier dans le cas d´avortement spontané, dus en particulier aux situations difficiles dans lesquelles se trouvent les mères accueillies dans les Centres d´aide à la vie.
Dans un – très – petit nombre de cas, les mamans ont quand même recours à l´avortement.
Certaines adoptions sont aussi interrompues volontairement par les bénéficiaires en faveur d´autres mamans.
C´est le cas de la famille d´Asia Maria, née le 25 mai 1998. Avant sa naissance, la famille de sa maman l´a de nouveau accueillie. Son fiancé avait trouvé du travail entre temps, et ils ont décidé de se marier.
En mai 1999, le Cav de Garde fait état de la réconciliation d´une jeune femme avec sa famille et elle renonce à l´aide qui lui était attribuée en faveur d´une autre maman. Cette dernière avait déjà fixé le jour de l´avortement. Lorsqu´elle a su qu´une aide lui était attribuée, elle a renoncé à l´IVG, pleurant, un peu incrédule cependant, à l´idée qu´il y ait des personnes inconnues prêtes à une telle solidarité.
En octobre 2000, une maman célibataire est accueillie de nouveau dans sa famille. L´adoption est disponible pour une autre. En février 2001, la maman s´est mariée, a trouvé du travail et après avoir perçu deux mensualités, renonce au reste en faveur d´une autre. Une autre avait perçu 6 mensualités, n´en n´a plus eu besoin après la naissance de son enfant, et a renoncé aux mensualités restantes, en faveur d´une autre.
En avril 2001, le fiancé de la maman « adoptée » a trouvé du travail, ils vont se marier. Ils renoncent à l´aide en faveur d´une autre. Mai 2000, Palerme: la famille et le fiancé d´Elena sont touchés de la générosité de ces « étrangers » qui financent le projet Gemma, changent d´attitude, l´accueillent de nouveau, et renoncent à l´argent en faveur d´une autre.