Cette rencontre a lieu alors que le pape Benoît XVI doit recevoir à Castel Gandolfo jeudi prochain, 6 septembre, le président israélien et prix Nobel de la Paix Shimon Peres.
Rappelons que lorsque le Saint-Siège a noué des relations diplomatiques avec l’Etat d’Israël en 1993, Jean-Paul II avait choisi d’opter pour un « Accord fondamental (Fundamental Agreement, signé le 30 décembre 1993 et entré en vigueur le 10 mars 1994), puis de discuter des autres questions dans le détail, prévues par un ‘Accord global’ ».
Les questions fiscales et concernant les propriétés ecclésiastiques en territoire israélien ont été discutées le 29 janvier par Israël et par le Saint-Siège. La dernière rencontre datait du 13 décembre 2006.
Les deux partenaires évoquaient « une atmosphère de grande cordialité », et « des progrès » dans l’effort pour élaborer un accord sur les questions fiscales en suspens, et celles concernant les propriétés ecclésiastiques.
La dernière assemblée plénière remontait, elle, au 12 mars 2002. Elle s’était tenue au Vatican. Celles de 1995 et de 1998 avaient eu lieu en Israël.
Les principaux négociateurs pour le Saint-Siège et l’Etat d’Israël se sont ensuite rencontrés au Vatican lundi 21 mai 2007, dans le cadre de la réunion de la Commission bilatérale permanente de travail entre le Saint-Siège et l’Etat d’Israël. C’est Mgr Pietro Parolin, sous-secrétaire pour les Relations avec les Etats, qui conduisait la délégation du Saint-Siège.
L’objectif spécifique de la réunion était de réaliser des progrès significatifs dans les négociations sur « l’Accord global » concernant la sécurité des propriétés religieuses de l’Eglise catholique en Israël et la re-confirmation de l’exonération fiscale historique que l’Eglise possédait au moment de la naissance de l’Etat d’Israël et qui devrait être respectée par l’Etat hébreu, selon une décision des Nations unies.
Un communiqué conjoint publié à l’issue de cette réunion faisait état d’« importants progrès » dans les discussions entre le Saint-Siège et Israël, sur ces questions.