A l’issue de la messe célébrée ce matin à Vienne, dans le cadre de son voyage de trois jours en Autriche, le pape a souligné l’importance d’une célébration « digne et solennelle ». Benoît XVI a été salué par les acclamations de la foule, lorsqu’il s’est rendu, à l’issue de la messe, sur le podium édifié près de la cathédrale Saint-Etienne, pour la prière de l’angélus.
« Dans la célébration eucharistique, le Fils de Dieu nous a été donné aujourd'hui. Celui qui a communié porte à présent en lui de manière particulière le Seigneur ressuscité. De même que Marie le porta en son sein – un petit être humain sans défense, totalement dépendant de l'amour de sa mère –, Jésus Christ, sous l'espèce du pain, s'est confié à nous, chers frères et sœurs », soulignait le pape.
« Aimez-le comme Marie L'a aimé ! Apportez-le aux hommes comme Marie l'a apporté à Elisabeth, provoquant l’allégresse et la joie ! La Vierge a donné un corps humain au Verbe, pour qu'il puisse entrer dans le monde. Donnez, vous aussi, votre corps au Seigneur, en devenant toujours davantage des instruments de l'amour de Dieu, des temples de l'Esprit Saint ! Apportez au monde le dimanche avec son don immense ! », exhortait le pape.
« Le rite eucharistique accompli avec la dignité qui lui est due nous aide à prendre conscience de l'immense grandeur du don que Dieu nous fait dans la messe », ajoutait le pape.
« Je suis donc reconnaissant à ceux qui, à travers leur contribution active à la préparation et au déroulement de la Liturgie, ou également à travers leur participation recueillie aux saints mystères, ont créé une atmosphère dans laquelle la présence de Dieu est vraiment devenue perceptible », disait le pape.
Benoît XVI a rappelé qu’au cours de l’homélie il a parlé du sens du dimanche et de l’Evangile de ce jour. « Ceci devrait nous conduire à découvrir que l'amour de Dieu, qui ‘s'est perdu lui-même’ pour nous, en se remettant à nous, nous donne la liberté intérieure de ‘perdre’ notre vie, pour trouver de cette manière la vraie vie », disait-il.
Le pape soulignait que « la participation à cet amour a également donné à Marie la force de prononcer son ‘oui’ sans réserve ».
Le pape soulignait l’attitude mariale nécessaire aux baptisés. « Devant l'amour respectueux et délicat de Dieu, qui pour la réalisation de son projet de salut attend la libre collaboration de sa créature, la Vierge a pu laisser de côté toute hésitation et s’en remettre avec confiance à de plan grandiose et inouï, entre ses mains. Pleinement disponible, totalement ouverte au plus profond de sa personne et libérée d'elle-même, elle a donné à Dieu la possibilité de la combler par son Amour, avec l'Esprit Saint. Ainsi, Marie, une femme toute simple, a pu recevoir en elle le Fils de Dieu et donner au monde le Sauveur qui s'était donné à elle ».
« Demandons à Marie de nous enseigner à devenir, comme elle, libres de nous-mêmes, pour trouver dans la disponibilité à Dieu notre liberté véritable, la vraie vie et la joie authentique et durable », invitait le pape avant la prière de l’angélus.
A l’issue de la prière, le pape a lu la prière de consécration à la Vierge Marie qu’un problème technique l’avait empêché de réciter au pied de la « Colonne de Marie », la « Mariensäule », vendredi matin, à son arrivée à Vienne.
DERNIÈRES NOUVELLES
Sep 09, 2007 00:00