Les apôtres Simon et Jude Thaddée modèles pour la fidélité des jeunes

Salutations du pape aux jeunes, aux malades et aux jeunes mariés

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ROME, Mercredi 28 octobre 2009 (ZENIT.org) – Les apôtres Simon et Jude Thaddée, dont c’est aujourd’hui la fête liturgique, constituent des soutiens pour la foi des jeunes : c’est le souhait de Benoît XVI au terme de l’audience générale.

Le pape a en effet souhaité que « le témoignage évangélique » de ces deux apôtres « soutienne » les jeunes « dans leur engagement quotidien pour être fidèles au Christ ».

Il a aussi souhaité que leur témoignage « encourage » les malades à « toujours suivre Jésus sur le chemin de l’épreuve et de la souffrance ».

Enfin, le pape a souhaité que les jeunes mariés puissent faire leur famille « le lieu de la rencontre constante avec l’Amour de Dieu et des frères ».

Benoît XVI a également évoqué les saints apôtres en confiant à leur intercession les pèlerins polonais qu’il a salués dans leur langue : « Nous connaissons Simon pour l’ardeur de sa foi et Jude Thaddée par l’encouragement adressé aux fidèles de placer leur confiance dans la miséricorde du Christ ; c’est pourquoi il est invoqué dans des nécessités particulières ».

Le pape a ajouté que les deux apôtres reposent en la basilique Saint-Pierre : leurs reliques y ont en effet été transférées au VIIIe siècle. Ils auraient été martyrisés ensemble en Perse.

Simon, surnommé « le Zélote » (Matthieu 10,4 ; Marc 3,18) ou le « Cananéen » (Luc 6,15) – l’araméen « qananayya » signifiant « zélé » pour la Loi et le culte – succéda à son frère Jacques au siège épiscopal de Jérusalem (de 62 à 106 ?). Il serait mort coupé en deux, à cent ans passés, sous le règne de l’empereur romain Trajan.

Son symbole est un poisson sur un livre car Simon était connu comme un grand pêcheur d’hommes grâce à la puissance de l’Évangile, ou une scie à cause de son supplice.

Jude, ou Judas, « fils de Jacques » (Luc 6,14-16 et Actes 1,13) est en effet encore connu sous le nom de Thaddée (Marc 3,16-19 ; Matthieu 10,2-4 ), ce qui signifierait en araméen « courageux ». C’est lui qui demande à Jésus pourquoi il se révèle à ses disciples et non au monde entier (Jean 14,22) et il était présent à la Pentecôte (Actes 1,13).

Il est considéré, Benoît XVI y fait allusion, comme le saint patron des causes perdues peut-être du fait que son culte a toujours souffert de la ressemblance de son nom avec Judas Iscariote. Son symbole est la lance de son martyre ou un navire rappelant sa mission au-delà des mers.

Anita S. Bourdin

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ZENIT Staff

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