Bulgarie : La culture chrétienne, gage d’un avenir vraiment prometteur

Discours de Benoît XVI au nouvel ambassadeur

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ROME, Lundi 2 novembre 2009 (ZENIT.org) – La « culture chrétienne » est pour la Bulgarie « le gage d’un avenir vraiment prometteur », déclare Benoît XVI, parce qu’elle « protège l’homme des tentations qui menacent toujours de lui faire oublier sa propre grandeur ainsi que l’unité du genre humain et les exigences de solidarité qu’elle implique ». 

Benoît XVI a reçu samedi matin 30 octobre, au Vatican, le nouvel ambassadeur de Bulgarie près le Saint-Siège, M. Nikola Ivanov Kaludov, qui lui a présenté ses Lettres de Créance. 

« La culture chrétienne qui imprègne profondément votre peuple n’est pas uniquement un trésor du passé à conserver, mais tout autant le gage d’un avenir vraiment prometteur en ce qu’il protège l’homme des tentations qui menacent toujours de lui faire oublier sa propre grandeur ainsi que l’unité du genre humain et les exigences de solidarité qu’elle implique », a affirmé le pape. 

Le pape a évoqué le vingtième anniversaire de la chute du mur de Berlin « qui a permis à la Bulgarie de faire le choix de la démocratie et de retrouver des relations libres et autonomes avec l’ensemble du continent européen ».  

Il a salué les efforts de la Bulgarie pour s’intégrer « plus fortement » dans l’Union européenne tout en soulignant l’importance du respect de l’identité de chaque pays pour « enrichir l’ensemble communautaire », et son souci de construire « des relations apaisées entre les pays qui l’environnent ». 

« Il est aussi nécessaire d’être attentif à créer les conditions d’une mondialisation réussie », a ajouté le pape.  

A ce propos, le pape a cité son encyclique Caritas in veritate en précisant : « Il est essentiel que le développement (…) ne concerne pas le seul domaine économique, mais prenne en compte l’intégralité de la personne humaine », car « la mesure de l’homme ne réside pas dans son avoir, mais dans l’épanouissement de son être selon toutes les potentialités que sa nature recèle. Ce principe trouve sa raison ultime dans l’amour créateur de Dieu, que révèle pleinement la Parole divine ».  

Le pape recommande la prise en compte de la dimension spirituelle de l’homme et de l’éthique : « Pour que le développement de l’homme et de la société puisse être authentique, il doit nécessairement comporter une dimension spirituelle (CV nn.76-77). Il réclame aussi de la part de tous les responsables publics une grande exigence morale vis-à-vis d’eux-mêmes afin de pouvoir gérer la part d’autorité qui leur est confiée, de manière efficace et désintéressée ». 

Il souhaite aussi que les pouvoirs publics favorisent le « dialogue » entre les différentes composantes religieuses du pays, en manifestant de la « considération » aux « différentes familles spirituelles ». 

Le pape a souligné l’apport de la communauté catholique au bien commun de la nation et il l’encourage « à s’engager avec audace, à travers une coopération aussi étroite que possible avec tous les citoyens de bonne volonté, à témoigner sur tous les plans de la dignité que Dieu a inscrite dans l’être de l’homme ».

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ZENIT Staff

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