ROME, Mardi 28 septembre 2010 (ZENIT.org) – Cela fait désormais des années que les Petites sœurs de sainte Thérèse luttent contre la tradition des épouses enfants, dans la région indienne du Pendjab. Une pratique qui, selon elles, comporte de graves risques physiques et psychologiques pour les jeunes.
Dans beaucoup de régions de l’Inde, malgré une loi qui l’interdit, cette pratique qui conduit les familles à obliger leurs filles, encore adolescentes, à se marier, est encore très répandue.
Sœur Rita Denis et sœur Elseema Augustine Panthaplackal éduquent les familles du diocèse de Jalandhar à abandonner cette tradition et proposent aux filles des cours de formation au travail.
« Quand une fille se marie très jeune elle est exposée à des risques physiques et psychologiques, a déclaré sœur Augustine à l’agenceAsiaNews. Les jeunes de moins de 18 ans devraient avoir une éducation adéquate pour construire leur avenir, elles ne devraient pas se marier ».
« Nous cherchons à faire comprendre cette nécessité à leurs parents », a-t-elle ajouté.
Les deux sœurs ont formé des groupes de discussion dans divers villages du diocèse, où elles présentent aux familles chrétiennes, hindous et sikhs, les « pour » et les « contre » du mariage chez les adolescents.
« Notre mission est d’aider les familles à changer de mentalité et, par des visites continues, nous essayons de convaincre parents et enfants à abandonner cette pratique, fruit de la tradition locale », a dit sœur Rita Denis.
Grâce au dialogue et à des échanges avec d’autres parents, a-t-elle souligné, des familles ont changé d’avis concernant la pratique du mariage précoce.
En plus d’aider les adolescentes, les deux religieuses offrent aux jeunes femmes des cours de formation, leur donnant des bases pour élever leurs enfants et affronter leurs responsabilités familiales.