ROME, Vendredi 10 septembre 2010 (ZENIT.org) - Face aux protestations de ces derniers jours concernant la visite de Benoît XVI au Royaume uni, le père Federico Lombardi s.j., porte-parole du Saint-Siège, a affirmé qu'il n'y a rien dans ces protestations qui puisse inquiéter le Vatican.

Le P. Lombardi a présenté ce vendredi le programme du voyage de Benoît XVI au Royaume uni, du 16 au 19 septembre, lors d'une rencontre avec les journalistes, à la salle de presse du Saint-Siège.

Le directeur de la salle de presse a expliqué que ces protestations font partie « du climat normal d'une société pluraliste dans laquelle existe une grande liberté d'expression, comme la société britannique, où les catholiques sont une minorité ».

Sur les 59 millions d'habitants de Grande Bretagne, 5 millions sont catholiques. Sur ces 5 millions, on estime qu'un million assistent à la messe le dimanche.

Le P. Lombardi a également fait référence à un rapport publié dans le journal catholique anglais The Tablet, qui montre que l'hostilité envers le pape concerne une minorité.

« Il nous semble que l'écho de ces protestations est plus fort que la réalité du climat effectif au sein de la population », a-t-il déclaré. « Certains sondages disent même que l'intérêt de la visite du pape n'est pas moindre et que l'hostilité concerne une minorité ».

Ce sera le 17ème voyage de Benoît XVI en dehors de l'Italie.

Le P. Lombardi a confirmé que le pape ne participerait pas au dîner officiel offert par le gouvernement anglais vendredi prochain à Lancaster House, à Londres. Il sera représenté par son secrétaire d'Etat, le cardinal Tarcisio Bertone.

Le directeur de la salle de presse a expliqué que pour des raisons de protocole, le pape ne partage pas de repas avec des personnalités politiques, celui-ci étant un responsable religieux et non politique.

Carmen Elena Villa