La « grande joie » du futur cardinal belge, le P. Julien Ries

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Un « forçat du travail »

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ROME, mercredi 11 janvier 2012 (ZENIT.org) – « C’est une grande joie et quelque chose qui n’arrive pas tous les jours » : l’agence catholique belge « Catho.be » publie cette réaction du P. Julien Ries, prêtre du diocèse de Namur, à la nouvelle du choix de Benoît XVI de le « créer » cardinal le 18 février prochain. Il fera partie du collège cardinalice mais ne sera pas électeur, étant donné la limite d’âge de 80 ans.

« A 92 ans, Julien Ries que l’on appelait « Monseigneur », car il avait été nommé prélat d’honneur par le pape il y a deux ans, est une figure bien connue des milieux universitaires catholiques belges et est connu internationalement pour ses travaux sur l’histoire des religions. L’Académie française lui a d’ailleurs octroyé deux prix, en 1986 et en 1987, pour l’ensemble de ses publications – 680 articles et livres axés sur l’histoire des religions –; publications qui sont actuellement en cours de réédition », précise le site belge qui voit en lui un « forçat du travail ».

Le site publie ces éléments biographiques : « Julien Ries est originaire de Fouches, près d’Arlon, et vit actuellement à Villers-Saint-Amand, non loin d’Ath. Après des humanités gréco-latines au séminaire de Bastogne, il suit une formation en philosophie qu’il termine au séminaire de Namur. Ordonné prêtre en 1945, il s’inscrit ensuite à l’UCL pour se spécialiser en théologie tout en s’intéressant également à la philologie et à l’histoire des religions orientales. Durant dix mois, il est vicaire à Martelange, puis doyen de Messancy pendant neuf ans. Il fait ses premiers pas d’enseignant à Athus, comme professeur de religion.

« De 1968 à 1991, il enseigne l’histoire des religions à l’Université catholique de Louvain (UCL) dont il est aujourd’hui professeur émérite. Le travail, l’étude, l’écriture n’effraient pas Mgr Ries, que du contraire; il aime ça! Selon lui, travailler est un plaisir et il n’hésite pas à se lever à 5 heures du matin pour commencer son labeur quotidien; labeur qu’il termine vers 20 heures.  » C’est cette somme de travail », déclare-t-il, « qui me vaut l’honneur de devenir aujourd’hui cardinal ».

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ZENIT Staff

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