ROME, mardi 17 janvier 2012 (ZENIT.org) – Lorsqu’on est « dans le noir », il faut « allumer une lumière », fait observer le cardinal Comastri.

La fête de saint Antoine du Désert, protecteurs des animaux, a été célébrée ce mardi 17 janvier, par l’Association des éleveurs italiens (AIA) au Vatican où ils ont participé à la messe présidé par le cardinal archiprêtre de la basilique Saint-Pierre, Angelo Comastri, avant la bénédiction des brebis, chevrettes, cochons, volailles, des ânes et des mulets, des vaches, du taureau et des chevaux à l’abri place Pie XII – devant la place Saint-Pierre -.

« Nous vivons un moment difficile, a dit notamment le cardinal Comastri au début de la messe : le monde traverse des turbulences inconnues par le passé ».

Il a insisté sur l’éthique dans le monde de l’économie: « Nous avons besoin de l’aide de Dieu pour retrouver les racines de l’honnêteté, les racines de la justice, les racines du travail, les racines de la solidarité ».

Dans son homélie, rapporte Radio Vatican, le cardinal Comastri a évoqué l’attitude du bienheureux Jean-Paul II face à la souffrance, vaincue et transformée en occasion de croire et d’aimer davantage, par exemple après l’attentat de la place Saint-Pierre le 13 mai 1981.

Il a ensuite raconté sa dernière rencontre avec le pape le 1er avril 2005 : ses yeux semblaient être « deux fenêtres ouvertes sur le paradis », « il était serein parce qu’il était convaincu d’avoir tout donné, de s’être complètement dépensé pour le bien ».

Il a invité à suivre cet exemple comme une « étoile polaire » en des « temps difficiles » où « tant de choses vont mal » : « Il ne suffit pas de se lamenter, a fait observer le cardinal Comastri : lorsqu’on est dans le noir, c’est inutile de dire qu’il fait noir, ce qui compte c’est d’allumer une lumière ».

Après la messe, des chevaux ont défilé rue de la Conciliation. Le cardinal Comastri a ensuite donné sa bénédiction à tous place Saint-Pierre.

Riccardo Crotti, président de l’Association des éleveurs de Crémone a confié à Radio Vatican que l’image de saint Antoine du Désert se trouve dans toutes les étables : « Le monde agricole exprime ainsi sa dévotion envers le saint patron des animaux. Aujourd’hui, dans les petits centres, le curé se rend dans toutes les étables pour bénir les animaux ».

Anita Bourdin

-