Les jeunes qui nous entourent sont de plus en plus persuadés que le Dieu de la Bible et de Jésus-Christ est un conte pour les enfants. La crèche, le bœuf et l’âne, les rois mages qui suivent une belle étoile, tous les ingrédients sont rassemblés pour une charmante veillée avec ses refrains et ses petites lumières.
Mais quand on quitte l’enfance, il est normal de ranger dans la boîte à mythes, avec les guirlandes du beau sapin roi des forêts, les santons et les anges, s’ils n’ont pas plus de réalité que le père Noël. Toute la question est là. Si les évangiles sont devenus des fictions inutiles, pourquoi s’en encombrer ?
Avant de quitter les églises, plus ou moins définitivement, les jeunes ont parfois une dernière question à nous poser : « votre foi, sur quoi s’appuie-t-elle ? Tout ça semble tellement invraisemblable, un Dieu qui s’adresse à un peuple, des prophètes qui annoncent un Messie, un sauveur qui est massacré et qui sauve quand-même… Et qui, après sa mort est de nouveau vivant ! Pardon mais reconnaissez, vous qui y croyez, que c’est difficile à croire. Alors pouvez-vous nous dire sur quoi vous fondez cette « foi » ? Pouvez-vous nous partager quelques indices qui alimenteraient notre réflexion ? » Mais si vous nous répondez comme Kierkegaard, « je crois parce que c’est absurde » alors gardez pour vous vos absurdités ! »
Beaucoup de parents, éducateurs, aumôniers, animateurs de pastorale se trouvent démunis face à ces questions. « Nous n’avons pas été formés pour transmettre des « indices » à des jeunes qui demandent à réfléchir… Pour croire, il faut avoir la foi, voilà tout ! Et comment l’avoir si on ne l’a pas ? »…La foi ressemble alors à une forteresse privée de pont-levis. «Comment faire pour vous rejoindre ? Comment entrer ?
– Une seule réponse : sautez ! Ou plongez ! »
S’il n’y avait aucun indice à partager, on serait en effet démunis, et la foi ne relèverait pas de l’intelligence et de la raison, mais de cette maladie que l’Eglise appelle le fidéisme, qui consiste à déconnecter la croyance de la raison. Jean-Paul II et Benot XVI ont compris l’urgence de lutter contre cette tendance dans l’ encyclique Foi et Raison et d’autres textes.
Or la bonne nouvelle, et c’est une nouveauté relativement récente, ce qui explique qu’elle ne soit pas encore très connue : il existe beaucoup d’indices de l’existence de Dieu et ces indices sont tous …vérifiables !
A suivre…
Pour ceux qui sont pressés, vous pouvez demander en librairie – et pour Noël! – la série « Les indices pensables« , par Brunor, éditions SPFC. Quatre tomes parus à ce jour.
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