Les "communautés nouvelles", réponses aux défis actuels

Intervention du patriarche Nerses Bedros XIX Tarmouni

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CITE DU VATICAN, Mercredi 3 octobre 2001 (ZENIT.org) – Le patriarche de Cilicie des Arméniens (Liban) Nerses Bedros XIX Tarmouni a conclu son intervention de lundi, 1er octobre, sur la place des « communautés nouvelles » dans l´Eglise, pour répondre aux défis actuels.

« Le Saint Esprit a déjà suscité des réponses concrètes aux défis des temps modernes, disait le patriarche. L´évêque devrait discerner dans les Communautés Nouvelles les signes du Saint Esprit. A l´évêque d´accueillir et d´orienter avec paternité ces Mouvements et d’aider les chrétiens à devenir des Témoins vivants de l´Evangile, comme cela se réalise par exemple dans les Communautés Néocatéchuménales. Ainsi l´évêque aidera concrètement les chrétiens à monter dans la barque de Pierre et à « prendre le large » au souffle de l´Esprit Saint ».

Le patriarche avait réaffirmé la place centrale du Christ dans la nouvelle évangélisation: « Notre unique espérance est le Christ (1 Tm 1, 1). Il faudrait donc amener l´homme du 21e siècle sécularisé, désacralisé et soumis au relativisme religieux à Jésus-Christ, pour lui insuffler l´espérance chrétienne. Sans l´évangélisation, sans la Croix du Christ, l´homme n’a plus de racines, il est détruit. L´Evêque a énormément de tâches, mais son premier devoir reste l´évangélisation ».

Il recommandait à ses confrères le souci de la « syntonie » avec le pape, ce qu´il distingue de la « centralisation ». « Comme le Pasteur suprême de l´Eglise est le Pape, l´Evêque veillera à ne rien décréter qui ne soit en syntonie avec lui, soulignait Nerses Bedros XIX. Mais les Eglises locales ne sont pas des vicariats de l´Eglise de Rome. Une centralisation excessive de Rome pourrait suffoquer les richesses des Eglises particulières. Il s´agit de trouver la juste mesure. De même que soit assurée la communion au sein de la Curie Romaine ».

L´évêque, disait-il encore, est avant tout un « témoin »: il nommait le défi des sectes ou de « l´indifférentisme », pour réaffirmer la « joie » du regard tourné vers le Christ. « L´Eglise de masse n´existe plus, expliquait le patriarche, i1 y a l´Eglise des Témoins. Le premier témoin dans l´Eglise est l´évêque. Son témoignage personnel est plus influent que son autorité ecclésiale. Un regard sur le monde donne une vue bien triste. Des millions d’enfants sont restés sans baptême dans des pays d´Europe. Les sectes pullulent. Un signe très dangereux est l´indifférentisme total envers la personne du Christ. Mais un regard sur le Christ Ressuscité est source d’espérance et de joie immenses. Des milliers d’apôtres ne cessent de porter le Christ à qui ne le connaît pas encore, ou ne le connaît pas bien ».

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ZENIT Staff

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