Portrait de Mgr de Miollis fut évêque de Digne pendant 32 ans © eglise.catholique04.fr

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Mgr Bienvenu de Miollis en route vers la sainteté 

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Une vie marquée par l’amour des plus pauvres

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Les évêques de France ont voté en novembre, lors de leur assemblée plénière d’ automne à Lourdes, l’ouverture de la cause en vue d’une éventuelle béatification de Monseigneur Bienvenu de Miollis (1753-1843).

Évêque de Digne pendant 33 ans, ce prélat réputé pour son amour des pauvres a toujours manifesté beaucoup d’attention envers les plus humbles, en cherchant toujours à s’abaisser. Il pratiqua même un dénuement total pour pourvoir à l’absence de ressources des pauvres.

L’homme de Dieu a même inspiré Victor Hugo dans son roman « Les Misérables ». Bon nombre de personnes connaissent l’histoire de la rencontre de Jean Valjean avec le bon évêque Mgr Myriel. Un homme emprunt de douceur et de bienveillance, qui accueille chez lui l’ancien forçat. « Mgr Myriel, l’évêque des misérables de Victor Hugo a vraiment existé. Il s’appelait Mgr de Miollis et cet homme bon, généreux, proche des plus pauvres, pourrait être béatifié » expose Mgr Emmanuel Gobilliard, évêque de Digne, à l’occasion de l’ouverture de la cause en béatification.

Né en 1753 à Aix-en-Provence, Bienvenu de Miollis est ordonné prêtre à Carpentras à l’âge de 24 ans. Il commence son ministère en tant que vicaire à Brignoles (Var) et comme aumônier des Ursulines à Aix-en-Provence. Il prend en charge l’enseignement du catéchisme dans les campagnes, et s’occupe des plus pauvres. 

Lors de la Révolution française, il refuse de prêter serment à la Constitution civile du clergé et se voit contraint à l’exil. Il part à Rome et y reste dix ans. Vicaire à Saint-Sauveur d’Aix en 1801, curé de Brignoles en 1804, il est nommé au siège épiscopal de Digne en 1805.

Il décède le 27 juin 1843 à l’âge de 90 ans. Il est enterré dans la cathédrale Saint-Jérôme de Digne-les-Bains et repose au pied du maître-autel.

« Animé d’un zèle apostolique extrême et d’une foi pure de tout partage, il parcourut inlassablement son diocèse pour enseigner les vérités surnaturelles et gagner les cœurs. Insensible aux honneurs, humble en vérité » indique le site de la paroisse de la cathédrale de Digne. À sa mort, le peuple de Provence « le pleura comme un père et l’honora comme un saint ». 

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Anne van Merris

Anne van Merris est journaliste, formée à l’Institut de journalisme européen Robert Schuman à Bruxelles. Elle est mariée et mère de quatre enfants.

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