José Gregorio Hernández Cisneros

José Gregorio Hernández Cisneros

Messe à Rome : le bienheureux Dr José Hernández, « un ami proche »

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Homélie de Mgr Peña Parra

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La figure du docteur José Gregorio Hernández Cisneros, qui a été béatifié le 30 avril 2021 à Caracas, au Venezuela, est d’une grande « actualité », affirme Mgr Edgar Peña Parra, substitut pour les affaires générales à la Secrétairerie d’État. « Dans un moment où nous nous sentons tous un peu seuls et effrayés, souligne-t-il, nous pouvons trouver en lui un ami proche, qui a pris soin de la santé de son peuple, parce qu’il aimait les gens et il aimait les gens, parce qu’il était amoureux de Dieu. »

Mgr Peña Parra a célébré le 2 mai 2021 une messe d’action de grâce à Rome pour la béatification de José Hernández, le médecin devenu missionnaire, indique Vatican News en italien. Au Regina Caeli, le pape a rendu aussi hommage au nouveau bienheureux.

Pour être disciple du Christ, a dit le substitut dans son homélie, « il ne suffit pas de le connaître, de le suivre ou même de l’imiter », mais « il est essentiel d’avoir une relation vivante, personnelle et habituelle avec Lui », car « Jésus n’est pas seulement une personne à imiter, mais une personne à aimer ». C’est ce qu’a fait le bienheureux Hernández, a souligné Mgr Peña Parra, lui qui « assistait à la messe tous les jours » et « mettait sur l’autel » tous « les problèmes qu’il avait à cœur », recevant « la paix ».

La vie, a aussi expliqué Mgr Peña Parra, doit être « purifiée », car « l’existence ne se réalise pas en accumulant de l’argent, de la reconnaissance et de la renommée, mais en la donnant » à travers « l’amour concret qui devient service ». Ainsi le Dr Hernández a choisi de passer sa vie auprès des pauvres qui « sont devenus sa richesse ».

En concluant, il a cité le nouveau bienheureux : « S’il y a du bien et du mal dans le monde les mauvais sont mauvais parce qu’eux-mêmes se sont rendus mauvais; mais les bons ne sont bons qu’avec l’aide de Dieu »: c’est « la primauté de la grâce », a dit Mgr Peña Parra, car « Dieu, qui demeure pour toujours, est amour; seule la charité ne finira jamais ».

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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