Kaunas, rencontre avec les consacrés et le clergé, 23 sept. 2018, © Vatican Media

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Lituanie: à Kaunas, le pape François rencontre les prêtres et les consacrés des Pays baltes (traduction complète)

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Un discours largement jailli du coeur et improvisé

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« Soyez des pères et des mères! »: c’est, en résumé, l’exhortation du pape François au clergé et aux consacrés des trois Pays baltes – Lituanie, Lettonie et Estonie – qu’il a rencontrés en la cathédrale de Kaunas – ancienne capitale de la Lituanie, à quelque 100 km au Nord-Ouest de Vilnius, dimanche après-midi 23 septembre 2018.
Il les a exhortés à la proximité avec le Christ au tabernacle et avec les gens.
Le pape avait auparavant présidé la messe dominicales à Kaunas avant de déjeuner avec les évêques. il devait ensuite repartir pour Vilnius pour rendre hommage aux victimes de la Shoah par balle sous le nazisme et aux victimes du génocide lituanien sous le communisme.
Voici la traduction officielle de l’italien du texte préparé et notre transcription et traduction des paroles improvisées par le pape François.
AB

Kaunas, rencontre avec les consacrés et le clergé, 23 sept. 2018, © Vatican Media

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Discours du pape François
Chers frères et sœurs, bonsoir… Bonne après midi!
Avant tout, je voudrais vous dire un sentiment que j’éprouve. En vous regardant, je vois derrière vous tant de martyrs! Des martyrs anonymes, au sens où nous ne savons même pas où ils ont été inhumés. Certains d’entre vous que j’ai salués ont aussi su ce qu’était la prison.
Pour commencer, un mot me vient à l’esprit: n’oubliez pas, ayez de la mémoire. Vous êtes les enfants des martyrs, voilà votre force. Et que l’esprit du monde ne vienne pas vous dire quelque chose de différent de ce qu’ont vécu vos ancêtres.
Souvenez-vous de vos martyrs, et prenez exemple sur eux: ils n’avaient pas peur. En parlant avec les évêques, vos évêques, ils disaient aujourd’hui: « Comment peut-on faire pour introduire la cause de béatification pour tant de personnes sur lesquelles nous n’avons pas de documents, mais dont on sait qu’ils sont martyrs? ». C’est une consolation, c’est beau d’entendre cela: la préoccupation pour ceux qui ont rendu témoignage. Ce sont des saints.
Votre évêque [Mgr Linas Vodopjanovas, O.F.M.] a parlé directement – les franciscains parlent comme cela -: « Aujourd’hui, souvent, de différentes manières, Notre foi est mise à l’épreuve », a-t-il dit. Il ne pensait pas aux persécutions des dictateurs, non. « Après avoir répondu à l’appel de la vocation, souvent, nous n’éprouvons plus de joie ni dans la prière ni dans la vie communautaire. »
L’esprit de la sécularisation, de l’ennui pour tout ce qui touche à la communauté, c’est la tentation de la seconde génération. Nos pères ont lutté, ils ont souffert, ils ont été en prison, et peut-être que n’avons-nous pas la force d’aller de l’avant. Tenez compte de cela!
La Lettre aux Hébreux fait une exhortation: « N’oubliez pas les premiers jours. N’oubliez pas vos ancêtres »(cf. 10,32-39). Voilà l’exhortation que vous adresse pour commencer.
*** (fin de l’improvisation)
L’ensemble de ma visite dans votre pays est encadré par cette expression : « Christ Jésus, notre espérance ». Arrivés presqu’à la fin de cette journée, nous trouvons un texte de l’apôtre Paul qui nous invite à espérer avec persévérance. Et il lance cette invitation après nous avoir annoncé le rêve de Dieu pour tout être humain, mieux, pour toute la création, à savoir : « quand les hommes aiment Dieu, lui-même fait tout contribuer à leur bien » (Rm 8, 28) ; « Il redresse » tout, serait la traduction littérale.
Je voudrais aujourd’hui partager avec vous certains traits caractéristiques de cette espérance ; des traits que nous – prêtres, séminaristes, personnes consacrées – sommes appelés à vivre.
Tout d’abord, avant de nous inviter à l’espérance, Paul répète trois fois le mot “gémir” : la création gémit, les hommes gémissent, l’Esprit gémit en nous (cf. Rm 8, 22-23.26). On gémit en raison de l’esclavage de la corruption, en raison du désir de plénitude. Et aujourd’hui cela nous fera du bien de nous demander si ce gémissement est présent en nous, ou si au contraire rien ne crie plus dans notre chair, rien ne languit vers le Dieu vivant. (…) Le brame de la biche assoiffée devant le manque d’eau devrait être nôtre dans la recherche de la profondeur, de la vérité, de la beauté de Dieu.Très chers nous ne sommes pas des fonctionnaires de Dieu (applaudissements) Peut-être la “société de bien-être” nous a-t-elle trop rassasiés, remplis de services et de biens, et nous nous retrouvons “alourdis” de tout mais remplis de rien ; peut-être nous a-t-elle rendus étourdis ou dissipés, mais non pas remplis. (C’est pire, on ne ressent plus la faim…) appl Nous sommes, hommes et femmes consacrés de manière spéciale, ceux qui ne peuvent jamais se permettre de perdre ce gémissement, cette inquiétude du cœur qui ne trouve de repos qu’en Dieu seul (cf. S. AUGUSTIN, Confessions, I,1,1). L’inquiétude du coeur.
Kaunas, rencontre avec les consacrés et le clergé, 23 sept. 2018, © Vatican Media

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Aucune information immédiate, aucune communication virtuelle instantanée ne peut nous dispenser des moments concrets, prolongés pour établir – il s’agit bien de cela, d’un effort constant – un dialogue quotidien avec le Seigneur à travers la prière et l’adoration. (applaudissements) Il s’agit d’entretenir notre désir de Dieu, comme l’écrivait saint Jean de la Croix : « Efforcez-vous de vivre dans une oraison continuelle, sans l’abandonner au milieu des exercices corporels. Que vous mangiez, que vous buviez, que vous parliez, que vous traitiez avec les séculiers, ou que vous fassiez toutes sortes de choses, entretenez constamment en vous le désir de Dieu, élevez vers lui vos affections » (Avis à un religieux pour atteindre la perfection, 9).
Ce gémissement dérive aussi de la contemplation du monde des hommes, il est un appel à la plénitude face aux besoins insatisfaits de nos frères les plus pauvres, face au manque de sens de la vie des plus jeunes, à la solitude des personnes âgées, aux abus contre l’environnement. C’est un gémissement qui cherche à s’organiser pour influencer les événements d’une nation, d’une ville ; non pas comme une pression ou l’exercice d’un pouvoir, mais comme un service. Le cri de notre peuple doit nous toucher, comme Moïse à qui Dieu a révélé la souffrance de son peuple dans la rencontre du buisson ardent (cf. Ex 3, 9). Ecouter la voix de Dieu dans la prière nous fait voir, entendre, connaître la souffrance des autres afin de pouvoir les libérer. Mais nous devons également être touchés quand notre peuple a cessé de gémir, a cessé de chercher l’eau qui étanche la soif. C’est un moment aussi pour discerner ce qui anesthésie la voix de nos gens.
Le cri qui nous fait chercher Dieu dans la prière et dans l’adoration est le même que celui qui nous fait entendre la plainte de nos frères. Ils “espèrent” en nous, et nous avons besoin, par un discernement attentif, de nous organiser, de programmer et d’être audacieux et créatifs dans notre apostolat. Que notre présence ne soit pas laissée à l’improvisation, mais qu’elle réponde aux besoins du peuple de Dieu et soit ainsi un ferment dans la masse (cf. Exhort. ap. Evangelii gaudium, n. 33).
Mais l’apôtre parle aussi de persévérance, un autre mot qu’il utilise ; persévérance dans la souffrance, persévérance dans le bien. Cela signifie être centré en Dieu, rester fermement enraciné en lui, être fidèle à son amour.
Vous, les plus âgés – comment ne pas mentionner Mgr Sigitas Tamkevicius – vous saurez témoigner de cette persévérance dans la souffrance, cet “espérer contre toute espérance” (cf. Rm 4, 18). La violence dont vous avez été l’objet pour avoir défendu la liberté civile et religieuse, la violence de la diffamation, la prison et la déportation n’ont pas pu vaincre votre foi en Jésus-Christ, Seigneur de l’histoire. C’est pourquoi vous avez beaucoup à nous dire et à nous apprendre, et aussi beaucoup à proposer, sans avoir à juger l’apparente faiblesse des plus jeunes. Et vous, les plus jeunes, quand, devant les petites frustrations qui vous découragent vous avez tendance à vous renfermer, à recourir à des attitudes d’évasion qui ne sont pas cohérentes avec votre consécration, recherchez vos racines et regardez la route parcourue par vos aînés. Je crois qu’il y a des jeunes ici. Je répète parce qu’il y a des jeunes, … Il vaut mieux prendre un autre chemin que de vivre dans la médiocrité. Aux jeunes. Vous avez encore le temps, la porte est ouverte. Ce sont les tribulations elles-mêmes qui dessinent les traits distinctifs de l’espérance chrétienne, car lorsqu’il s’agit seulement d’une espérance humaine nous pouvons être frustrés et écrasés par l’échec. Mais cela ne se produit pas avec l’espérance chrétienne : elle ressort d’autant plus limpide qu’elle est éprouvée au creuset des tribulations.
Il est vrai que les temps sont autres et que nous vivons dans d’autres structures, mais il est vrai aussi que ces conseils sont mieux assimilés quand ceux qui ont vécu ces dures expériences ne se ferment pas, mais les partagent à l’occasion des moments communs. Leurs histoires ne sont pas remplies de nostalgie des temps passés présentés comme meilleurs, ni d’accusations cachées contre ceux qui ont des structures affectives plus fragiles. La provision de persévérance d’une communauté de disciples est efficace quand elle sait intégrer – comme le scribe de l’Evangile – le neuf à l’ancien (cf. Mt 13, 52), quand elle est consciente que l’histoire vécue est une racine pour que l’arbre puisse fleurir.
Enfin, regarder le Christ Jésus comme notre espérance signifie nous identifier à lui, participer en communauté à son destin. Pour l’apôtre Paul, le salut espéré ne se limite pas à un aspect négatif – libération d’une tribulation intérieure ou extérieure, temporelle ou eschatologique –, mais l’accent est mis sur quelque chose de très positif : la participation à la vie glorieuse du Christ (cf. 1Th 5, 9-10), la participation à son Règne glorieux (cf. 2Tm 4, 18), la rédemption du corps (cf. Rm 8, 23-24). Il s’agit donc d’entrevoir le mystère du projet unique et irremplaçable que Dieu a pour chacun. Pour chacun de nous. Car il n’y a personne qui nous connaisse, et qui nous ait connu autant en profondeur que Dieu ; il nous a donc destinés à quelque chose qui paraît impossible, il parie sans possibilité de se tromper, que nous reproduirons l’image de son Fils. Il a placé ses attentes en nous, et nous, nous espérons en lui.
Nous. Un “nous” qui intègre, mais aussi dépasse et excède le “je” ; le Seigneur nous appelle, il nous justifie, et il nous glorifie ensemble, ensemble au point d’inclure toute la création. Souvent, nous avons tant mis l’accent sur la responsabilité personnelle que la dimension communautaire est devenue un arrière-plan, une simple décoration. Mais l’Esprit Saint nous réunit, il réconcilie nos différences et engendre de nouveaux dynamismes pour donner une impulsion à la mission de l’Eglise (cf. Exhort. ap. Evangelii gaudium, n. 131 ; 235).
Ce temple où nous sommes rassemblés, est sous le vocable des Saints Pierre et Paul. Les deux apôtres ont été conscients du trésor qui leur avait été donné ; tous les deux, à des moments différents et selon des façons diverses ont été invités à “aller au large” (cf. Lc 5, 4). Nous sommes tous sur la barque de l’Eglise, cherchant toujours à crier vers Dieu, à être persévérants au milieu des tribulations et à garder le Christ Jésus comme objet de notre espérance. Et cette barque reconnaît au centre de sa mission l’annonce de cette joie espérée, qui est la présence de Dieu au milieu de son peuple dans le Christ ressuscité, et qui un jour, attendu avec impatience par toute la création, se manifestera dans les enfants de Dieu. Voilà le défi qui nous pousse : la mission d’évangéliser. C’est la raison de notre espérance et de notre joie.
Kaunas, rencontre avec les consacrés et le clergé, 23 sept. 2018, © Vatican Media

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*** (début de l’improvisation)
Combien de fois, nous trouvons des prêtres et des consacrés tristes. La tristesse spirituelle est une maladie. Tristes, pourquoi? Ils ne savent pas… Tristes parce qu’ils ne trouvent pas l’amour, parce qu’ils ne sont pas amoureux, amoureux du Seigneur. Ils ont laissé une vie de mariage, de famille, ils ont voulu suivre le Seigneur. Mais maintenant ils semble qu’ils se sont fatigués… Et la tristesse descend.
S’il vous plaît, quand vous vous trouverez tristes, arrêtez-vous. Cherchez un prêtre sage, une soeur sage. Sages non pas parce qu’ils ont été diplômes à l’université, non, pas pour cela. Sage, parce qu’il ou elle a été capable de progresser dans l’amour. Allez demander conseil. Quand commence cette tristesse, nous pouvons prophétiser que si elle n’est pas guérie à temps, elle fera de vous des « vieux garçons » et des « vieilles filles » (applaudissements), des hommes et des femmes  qui ne sont pas féconds. Et ayez peur de cette tristesse! C’est le diable qui la sème.
*** (fin de l’improvisation)
Et aujourd’hui, cette mer où « avancer au large », ce sont “les situations et défis toujours nouveaux” de cette Eglise en sortie. Nous devons nous demander de nouveau : qu’est-ce que le Seigneur nous demande ? Quelles sont les périphéries qui ont le plus besoin de notre présence pour leur porter la lumière de l’Evangile ? (cf. Exhort. ap. Evangelii gaudium, n. 20).
Autrement, si vous n’avez pas la joie de la vocation, qui pourra croire que Jésus Christ est notre espérance ? Seul notre exemple de vie rendra compte de notre espérance en lui.
*** (début de l’improvisation, jusqu’à la fin)
Une autre chose est liée à la tristesse: confondre la vocation avec une entreprise, avec un établissement de travail. « Je m’engage à cela, je m’enthousiasme pour cela…, et je suis heureux parce que j’ai cela. » Mais demain arrive un évêque, un autre ou le même, ou il arrive un nouveau supérieur ou une supérieure, qui te dit: « Non, laisse cela, et va là-bas ». C’est le moment de l’échec. Pourquoi? Parce qu’à ce moment-là tu te rendras compte d’avoir pris une route équivoque. Tu te rendras compte que le Seigneur, qui t’a appelé pour aimer, est déçu par toi, parce que tu as préféré faire l’affairiste. Au début je vous ai dit que la vie de qui suit Jésus n’est pas la vie d’un ou d’une fonctionnaire: c’est la vie de l’amour du Seigneur et du zèle apostolique pour les gens. Je vais faire une caricature: que fait un prêtre fonctionnaire? Il a son horaire, son bureau: il ouvre le bureau à telle heure, fait son travail, ferme le bureau… Et les gens sont dehors. Il ne s’approche pas des gens.
Chers frères et soeurs, si vous ne voulez pas être des fonctionnaires je vous dirai un mot: proximité! Proximité. Proximité au tabernacle, au tête-à-tête avec le Seigneur. Et proximité avec les gens. « Mais, Père, les gens ne vienne pas… » « Vas les trouver! » (applaudissements, ovations) Va les trouver! « Mais les jeunes aujourd’hui ne viennent pas… » Invente quelque chose: le patronage, pour les suivre, pour les aider. Proximité avec les gens. Et proximité avec le Seigneur dans le tabernacle. Le Seigneur vous veut pasteurs de peuple, et pas des clercs d’Etat (applaudissements). Ensuite, je dirai quelque chose aux soeurs, mais après (rires).
Proximité veut dire aussi miséricorde. Dans cette terre, Jésus s’est révélé comme Jésus miséricordieux. Un prêtre ne peut pas ne pas être miséricordieux et surtout au confessionnal. Pensez comment Jésus accueillerait cette personne [qui vient se confesser]. La vie l’a déjà assez bastonné, le pauvre. Fais-lui sentir le Père qui l’embrasse et lui pardonne. Si tu ne peux donner l’absolution, par exemple, donne-lui la consolation du frère, du père. Encourage-le à aller de l’avant. Convainc-le que Dieu pardonne tout. Mais cela avec la chaleur du père. Ne jamais chasser personne du confessionnal, ne jamais chasser. « Regarde, tu ne peux pas… Maintenant je ne peux pas, mais Dieu t’aime, toi, prie, reviens et nous reparlerons… ». Comme cela. Proximité. C’est cela être Père. Ce pécheur ne t’importe pas que tu le chasses ainsi? Je ne parle pas de vous parce que je ne vous connais pas. Je parle d’autres réalités. Et miséricorde. Le confessionnal ce n’est pas le cabinet du psychiatre. Le confessionnal ce n’est pas pour creuser dans le coeur des gens.
Et c’est pour cela, chers prêtres, que proximité, pour vous, cela signifie aussi avoir des entrailles de miséricorde. Et les entrailles de miséricorde, vous savez où les prends? Là, au tabernacle.
Kaunas, rencontre avec les consacrés et le clergé, 23 sept. 2018, © Vatican Media

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Et vous, chères soeurs… Si souvent on voit des soeurs qui sont bien – toutes les soeurs sont bien – , mais elles bavardent, bavardent, bavardent (applaudissements). Demandez à la soeur qui est en premier de l’autre côté, l’avant dernière, si en prison elle avait le temps de bavarder pendant qu’elle cousait des gants. Demandez-le lui. S’il vous plait, soyez des mères! Soyez des mères parce que vous êtes icône de l’Eglise et de la Vierge Marie. Et que toute personne vous voie, puisse voir la Maman Eglise et la Maman Marie. N’oubliez pas cela. Et la maman Eglise n’est pas une « vieille fille », la Maman Eglise ne bavarde pas: elle aime, elle sert, fait grandir. Votre proximité c’est d’être mères, icône de l’Eglise et de Marie.
Proximité du tabernacle et à la prière. La soif de l’âme dont j’ai parlé, et avec les autres. Service sacerdotal et vie consacrée non comme des fonctionnaires, mais des pères et des mères de miséricorde. Et si vous faites ainsi, quand vous serez vieux vous aurez un très beau sourire et les yeux qui brillent! (applaudissements) Parce que vous aurez une âme pleine de tendresse, de douceur, de miséricorde, d’amour, de paternité et de maternité. Et priez pour ce pauvre évêque. Merci!
(c) Librairie éditrice du Vatican pour le discours prévu
(c) Traduction de ZENIT pour les passages improvisés

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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