Père Ferdinand Saperas Aluja, Clarétain, martyr, courtoisie de claret.org/fr

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Espagne: reconnaissance du martyre de 109 religieux clarétains pendant la Guerre civile

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Mateo Casals, Teofilo Casajús, Ferdinando Saperas et 106 compagnons

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Le pape François reconnaît le martyre de 109 religieux espagnols morts pour leur foi au cours de la Guerre civile en Espagne, entre 1936 et 1937. Il s’agit des clarétains – fondés par saint Antoine-Marie Claret – Mateo Casals, Teofilo Casajús, Ferdinando Saperas et de leurs 106 compagnons issus également de la Congrégation des Fils du Cœur Immaculé de Marie. La reconnaissance du martyre ouvre la voie à leur béatification : un miracle ultérieur ne sera pas utile.
Le pape a autorisé le mercredi 21 décembre 2016 en tout la publication de 8 décrets de la Congrégation pour les causes des saints, pour 2 miracles, ouvrant la voei à la canonisation d’un prêtre espagnol et à la béatification d’une religieuse italienne d’origine franco-autrichienne, le martyre des 109 Espagnols assassinés et les « vertus héroïques » de cinq baptisés, dont un prêtre de Marseille.
Le père Mateo Casals a été le Supérieur de la communauté clarétaine à Sabadell, ville industrielle de Catalogne, à 20 km de Barcelone. Même pendant la guerre, les clarétains assuraient la présence constante dans une église du centre-ville et étaient toujours prêts à la confession.
Arrêté le 20 juillet 1936, le P. Casals et ses compagnons dont le plus jeune frère, José Cardona, n’avait que 20 ans, continuent la prière notamment du chapelet dans leurs cellules. Ils ont tous été fusillés dans la nuit du 5 septembre 1936.
Le frère Ferdinand Saperas Aluja est né à Alió (Tarragone) le 8 septembre 1905. Il est entré chez les Missionnaires Clarétains en 1928, en disant plus tard : « Nous ne pourrons jamais remercier Dieu assez pour la grâce de la vocation. » Sa bonne disposition pour le travail ainsi que le zèle missionnaire ont été des caractéristiques de sa spiritualité.
Il était le chargé de la porterie quand, le 21 juillet 1936, les 117 clarétains de sa communauté durent se disperser précipitamment. Le frère Ferdinand a été arrêté le 12 août  au matin.
« Une fois qu’il manifesta sa condition de religieux, dit sa biographie, il fut soumis à toute sorte de provocations et vexations contre la chasteté. Finalement, après quinze heures de tortures, pardonnant à ses bourreaux, il fut exécuté à la porte du cimetière de Tárrega (Lérida). C’était le 13 août 1936. »
Le clarétain Teofilo Casajús Alduán est né le 3 novembre 1914, à Murchante, à Navarra, et a été tué le 26 juillet 1936, à Lleida.

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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