Le card. Pietro Parolin à l'ONU © compte facebook de la Mission du Saint-Siège aux Nations Unies

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Créer des conditions pour vivre dans la paix, par le card. Parolin

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Réaction à l’attentat de Berlin et à l’assassinat de l’ambassadeur russe

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« Il est important que tous, chacun de son point de vue et de sa position, nous nous efforcions à créer des conditions où l’on puisse vivre vraiment dans la paix et la collaboration », a déclaré le cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d’État.
Au nom du Saint-Siège, il a condamné l’attentat de Berlin ainsi que l’assassinat de l’ambassadeur russe en Turquie et a appelé « tous » et « chacun » à travailler pour la paix, à l’antenne de Radio Vatican en italien.
Il faut « vraiment travailler pour créer une atmosphère de paix, sinon ensuite on en voit les conséquences », a-t-il souligné.
« Nous sommes naturellement très peinés pour ce qui s’est passé » à Berlin, a dit le cardinal. « Une fois encore, le Saint-Siège condamne ce type de violence qui se déchaîne contre les innocents et qui, dans ce climat de fête et de joie de Noël, rend plus brutaux ces actes, cette violence. »
Le secrétaire d’État  a appelé à « lutter contre le terrorisme avec tous les moyens légaux qui nous sont donnés et, en même temps », à « travailler sérieusement pour éliminer les causes qui sont à l’origine de ce phénomène ».
Il a affirmé que le Saint-Siège avait été désolé à apprendre l’assassinat de l’ambassadeur russe : « Nous sommes désolés, nous sommes profondément peinés aussi pour cette histoire qui ne sert pas à créer un climat de meilleure entente et de plus grande collaboration en vue aussi d’une négociation en Syrie », a-t-il dit.
Le cardinal Parolin est ensuite intervenu sur le discours à la Curie du pape François prononcé le 22 décembre 2016. « Le pape a lancé un grand appel : à la conversion », a dit le cardinal.
« Même les réformes structurelles ne servent pas à grand-chose si, au fond, il n’y a pas vraiment de changement de cœur chez chacun », a-t-il souligné.
« L’invitation, pour nous qui vivons et qui faisons partie de cette réalité, est d’accepter l’appel à la conversion, par conséquent de changer notre propre cœur, a conclu le secrétaire d’État. Cela a toujours été le message de Jésus. »
Avec une traduction de Constance Roques

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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