Le Parlement européen à Strasbourg @ COMMONS WIKIMEDIA - Cédric Puisney

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Europe: les Associations familiales catholiques contre la gestation pour autrui

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Protéger la dignité humaine

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La FAFCE demande à toutes les organisations qui s’opposent à la GPA « de joindre leurs forces et de se faire entendre ». Elle appelle également tous les citoyens à « rendre leurs représentants à l’Assemblée parlementaire responsables de leurs décisions ».
La Fédération des associations familiales catholiques en Europe (FAFCE) exprime sa préoccupation devant l’éventuelle légitimation de la pratique de la « gestation pour autrui » (GPA), dénonçant une « exploitation des femmes et des enfants ».
La FAFCE publie un communiqué attirant l’attention sur un examen préliminaire et un vote probable le 15 mars par la Commission des Questions sociales de la santé et du développement durable de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe sur un projet intitulé « Droits de l’homme et questions éthiques relatives à la gestation pour autrui ».
La FAFCE, qui a un statut participatif au Conseil de l’Europe, demande aux membres de l’Assemblée parlementaire « d’examiner en détail et avec le temps de réflexion nécessaire le sujet de la GPA, afin de protéger la dignité humaine et l’intégrité physique et mentale des enfants et des femmes ».
La FAFCE appelle également les membres de la Commission des Questions sociales à « prendre position en faveur de la dignité de l’Homme et de travailler vers une abolition universelle de la GPA sous toutes ses formes ».
Le fait que ce rapport préliminaire sera examiné à huis clos inquiète particulièrement les membres de la FAFCE : ce sujet « devrait faire l’objet d’un débat public et transparent, souligne un communiqué. Il concerne la dignité de nombreuses femmes et de nombreux enfants à travers le monde ».
Si le rapport était approuvé, cela contredirait également la position adoptée par le Parlement Européen, qui dit que « la GPA doit être interdite et traitée comme un sujet urgent dans les instruments relatifs aux droits de l’homme », souligne l’association.
La FAFCE condamne aussi le fait que le Comité a décidé de ne pas examiner un conflit d’intérêt du rapporteur du projet, le docteur Petra de Sutter, de Belgique, qui est également directeur du service de Médecine reproductive à l’hôpital de Gand, où la GPA est pratiquée. Le docteur de Sutter a également des liens avec une clinique indienne qui pratique la GPA de façon commerciale. « C’est une approche très surprenante dans une institution dont la mission est de soutenir les droits de l’homme et l’Etat de droit », affirment les membres de la FAFCE.

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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