Europe: la FAFCE salue le rejet d’un rapport sur la gestation pour autrui

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«Une bonne nouvelle pour la dignité humaine»

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La Fédération européenne des associations familiales catholiques (FAFCE)  salue le rejet, par la Commission des questions sociales de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe d’un projet de rapport sur les droits de l’homme et les questions éthiques liées à la gestation pour autrui (GPA) : c’est une « bonne nouvelle pour la dignité humaine », puisque « cette proposition visait à encadrer la pratique de la GPA ».
Or, continue le même communiqué, « un encadrement signifierait que cette pratique, forme d’exploitation des femmes et des enfants, soit considérée acceptable ». Pour le président de la FAFCE, Antoine Renard, « la maternité de substitution est inacceptable, quels qu’en soient les motifs. Il s’agit là de l’exploitation du corps, de l’intégrité et de la dignité des femmes. Cela revient à considérer les enfants comme une marchandise. C’est à tout point de vue une forme contemporaine d’exploitation qui ressemble par bien des aspects à l’esclavage ». Le Parlement européen a déjà condamné à deux reprises la GPA, au cours de ce mandat-ci et durant le précédent. La FAFCE se réjouit du vote du 15 mars et de ce que la majorité se soit prononcée contre ce projet de rapport, exprimant par là son soutien à un rejet total de la GPA. Il est très encourageant de constater que la Commission des questions sociales de l’Assemblée parlementaire a suivi l’exemple du Parlement européen, d’autant plus que le Conseil de l’Europe se compose de 47 Etats membres. La mobilisation des citoyens contre la GPA dans toute l’Europe et transcendant les partis politiques prouve bien l’universalité de cet enjeu. Le rejet de ce rapport est un pas dans la bonne direction en faveur de la dignité humaine, mais la FAFCE demeure néanmoins très vigilante et surveille les évolutions à venir dans les prochains mois au sein du Conseil de l’Europe.
La FAFCE fait partie de la conférence des ONG de cette institution. La FAFCE a suivi depuis le début les travaux menés par la Commission des questions sociales sur la GPA et a émis plusieurs recommandations. Elle a aussi soumis des propositions législatives aux membres de la Commission. L’un des points fondamentaux mis en évidence par la FAFCE dans ses communications vise à souligner le besoin d’une réflexion au sujet de cette question délicate. Le vote d’aujourd’hui prouve qu’une réflexion approfondie est indispensable pour éveiller les consciences aux conséquences négatives de la GPA sur les femmes et les enfants. Ce rapport a été rejeté à une très courte majorité, 16 voix contre 15.
La Fédération des associations familiales catholiques en Europe, FAFCE, détient un statut participatif auprès du Conseil de l’Europe, est membre de la Plateforme des droits fondamentaux de l’UE et représente les associations familiales de 15 Etats européens.

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Rédaction

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