"Le Christ et sa Mère sont inséparables"

Messe de la solennité de Marie Mère de Dieu

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« On ne peut pas comprendre Jésus sans sa Mère… Le Christ et sa Mère sont inséparables », affirme le pape François lors de la messe du 1er janvier 2015.

Le pape a présidé la célébration en la basilique Saint-Pierre, en la fête de Marie, Mère de Dieu, la « Théotokos », selon le concile d’Ephèse (431), troisième concile œcuménique de l’histoire du christianisme.

« On ne peut pas comprendre Jésus sans sa Mère… Le Christ et sa Mère sont inséparables », a expliqué le pape durant son homélie : « il y a entre eux une relation très étroite, comme entre tout fils et sa mère. La chair du Christ a été tissée dans le sein de Marie ».

En outre, « Marie, choisie pour être la Mère du Rédempteur, en a partagé intimement toute la mission en restant auprès de son fils, jusqu’à la fin, au calvaire » : unie à Lui, elle a « reçu de Lui la connaissance du cœur, la connaissance de la foi » et elle est devenue « la femme de foi, qui a fait place à Dieu dans son cœur, dans ses projets ».

De même, « le Christ et l’Église sont inséparables, parce que l’Église et Marie vont toujours ensemble : on ne peut pas comprendre le salut opéré par Jésus sans prendre en compte la maternité de l’Église »,  a poursuivi le pape.

Selon les paroles de Paul VI, il n’est pas possible d’« aimer le Christ mais sans l’Église, d’écouter le Christ mais non l’Église, d’être au Christ mais en dehors de l’Église » (cf. Ex. ap. Evangelii nuntiandi, n. 16) : « C’est en effet l’Église, la grande famille de Dieu, qui apporte le Christ. »

« Marie, la première et parfaite disciple de Jésus, la première et parfaite croyante, modèle de l’Église en chemin, est celle qui ouvre cette route de maternité de l’Église et en soutient toujours la mission », a-t-il souligné : en tant que « Mère de Dieu, Mère de l’Église, Mère de tous les hommes et de tous les peuples », son témoignage « discret et maternel marche avec l’Église depuis les origines ».

Pour conclure, le pape a invité à « regarder Marie, contempler la Sainte Mère de Dieu », en la sauluant comme le peuple d’Éphèse, qui acclamait ainsi la Vierge devant ses pasteurs réunis en Concile : « Sainte Mère de Dieu ! ».

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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