Le pape François écrit à la population de Beslan, à l’occasion du dixième anniversaire du carnage qui avait eu lieu en Ossétie du Nord, entre le 1er et le 3 septembre 2004.
Une école avait été le théâtre d’une prise d’otage par des séparatistes islamiques tchétchènes. Le combat contre les forces spéciales russes s’était transformé en un massacre qui avait coûté la vie à 344 civils, dont 186 enfants et qui avait laissé 700 personnes blessées.
C’est le P. Paolo De Carli, alors prieur du couvent carme de La Lastre, à Trente, qui sera le porteur de la lettre du pape. Après le drame, il avait hébergé pendant plusieurs mois des dizaines d’habitants de Beslan.
Selon le « Journal de Brescia« , le pape l’a appelé au téléphone, à la surprise du standardiste de l’institut « Madonna della Neve » (Notre-Dame de la Neige), à Adro, dont le P. De Carli est aujourd’hui le directeur.
Si ce dernier est resté discret sur le contenu de l’échange téléphonique, il a cependant rapporté que le pape lui avait confié un message qu’il emportera ces jours-ci lors d’une visite à Beslan pour la commémoration des victimes.
A l’époque de la tragédie, L’Osservatore Romano du 7 septembre 2004 avait titré : « La douleur du pape Jean-Paul II à la suite de l’épilogue tragique de la prise d’otages, à Beslan, en Ossétie du Nord – L’innocence crucifiée ».
Avec une traduction de Constance Roques